Publié le 8 octobre, 2024

Mise à jour l9 octobre, 2024

Les communes disposent de divers moyens légaux pour empêcher la location de biens immobiliers, impactant ainsi les investissements locatifs.


Oui, une commune peut bloquer ou restreindre la location de votre bien par divers dispositifs comme le « permis de louer » ou l’autorisation préalable de changement d’usage, notamment pour les locations meublées touristiques.


Réglementation Communale des Locations en France

loyer logement social

En France, les communes disposent d’un certain nombre de leviers juridiques qui leur permettent de réguler ou même de restreindre la location de biens immobiliers, notamment les locations de courte durée.

Voici un aperçu des bases légales qui encadrent ces actions.

Code de l’Urbanisme et le Code du Tourisme

Les communes peuvent réglementer les locations grâce aux dispositions du Code de l’Urbanisme et du Code du Tourisme.

Le Code de l’Urbanisme permet d’encadrer les transformations d’usage des locaux, en particulier quand il s’agit de transformer un logement en meublé touristique.

Les communes peuvent ainsi exiger une autorisation préalable pour toute transformation d’un logement en hébergement touristique afin de contrôler le développement de ce type de location.

Cela permet de préserver l’équilibre des logements disponibles pour les résidents permanents.

Le Code du Tourisme, quant à lui, permet de réguler les activités touristiques et inclut des clauses concernant les logements de tourisme.

Les communes peuvent encadrer la durée des locations (par exemple, en limitant à 120 jours par an les locations de résidence principale) et définir des normes pour les hébergements touristiques, afin de protéger l’économie locale et les habitants.

Rôle des PLU (Plans Locaux d’Urbanisme)

Les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) jouent un rôle crucial dans la régulation de l’occupation du sol.

À travers le PLU, une commune peut spécifier les zones où la location de biens à des fins touristiques est autorisée ou limitée.

Cela permet aux municipalités de mieux gérer les quartiers où la pression touristique est forte et d’assurer un bon équilibre entre les résidents et les touristes.

Par exemple, certaines zones peuvent être classées de manière à restreindre les locations de courte durée pour préserver la qualité de vie des habitants.

L’Impact des Arrêtés Municipaux sur la Location de Biens

En plus des règles nationales, les communes ont le pouvoir d’émettre des arrêtés municipaux qui régulent les locations de biens.

Ces délibérations permettent de définir des règles spécifiques qui tiennent compte des besoins locaux.

Par exemple, dans certaines villes très touristiques, des arrêtés municipaux ont été pris pour limiter le nombre de meublés touristiques dans certains quartiers afin de contrer la pénurie de logements pour les résidents permanents.

Ces arrêtés peuvent également exiger des démarches administratives supplémentaires, telles que des déclarations ou l’obtention de permis, pour la location de biens à des fins touristiques.

Pour illustrer l’impact des arrêtés municipaux, Camille, propriétaire d’un appartement en plein cœur de Paris, partage son expérience :

« J’ai dû faire face à des restrictions concernant la location de mon bien. La mairie a instauré une limite stricte de 120 jours par an, et j’ai été contraint d’enregistrer mon logement auprès des autorités locales. Cela a changé ma stratégie locative, mais m’a également permis de me mettre en conformité et d’éviter une amende de 50 000 euros. »

Cas de la Loi ALUR et de la Loi ELAN

Les lois ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) et ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) ont renforcé les pouvoirs des communes dans la régulation des locations meublées touristiques :

  • Loi ALUR : La loi ALUR a introduit l’obligation, pour les propriétaires souhaitant louer leur résidence secondaire en meublé touristique, de demander une autorisation de changement d’usage. Cette démarche est obligatoire dans certaines grandes villes et zones tendues, comme Paris, Lyon ou Bordeaux, pour s’assurer que la transformation d’un logement en location saisonnière ne se fasse pas au détriment des logements disponibles pour les résidents permanents.
  • Loi ELAN : La loi ELAN, quant à elle, a introduit la limitation des locations de résidence principale à 120 jours par an pour éviter la spéculation immobilière et protéger le parc immobilier locatif pour les habitants. La loi permet également aux communes de surveiller plus efficacement les propriétaires grâce à des déclarations obligatoires et au déploiement d’outils numériques pour le suivi des locations. Ces mesures visent à dissuader les abus et à protéger l’offre de logements longue durée.

Ce cadre juridique, complexe mais essentiel, permet aux communes de maintenir un équilibre entre les activités touristiques et les besoins des habitants permanents.

Types de Restrictions Possibles

logement insalubre commune

Les communes disposent de divers moyens légaux pour réguler la location de biens immobiliers, en particulier les locations de courte durée, afin de préserver le marché du logement pour les résidents permanents et éviter la saturation touristique de certaines zones.

Voici un aperçu des principales restrictions qui peuvent être imposées.

Pour expliquer l’obligation de compensation, Laurent, propriétaire à Bordeaux, raconte :

« Lorsque j’ai voulu transformer mon appartement en meublé touristique, j’ai appris que je devais proposer une compensation. J’ai dû trouver un bien équivalent destiné à la location longue durée dans la même ville. Même si c’était une contrainte, cela m’a permis de respecter les règles sans risquer de pénalités. »

Autorisation Préalable de Changement d’Usage

Pour transformer un logement en meublé touristique, certaines communes exigent une autorisation préalable de changement d’usage.

Cette obligation concerne notamment les résidences secondaires dans les grandes villes ou les zones dites « tendues » où l’offre de logements est particulièrement limitée.

Le but est de réguler la conversion des logements permanents en biens destinés aux touristes et de protéger le parc de logements accessibles aux habitants locaux.

Cette autorisation est nécessaire dans des villes comme Paris ou Nice, où le marché locatif est sous forte pression, afin de garantir un équilibre entre logements pour résidents et logements touristiques.

Limitation des Jours de Location Saisonnière

La limitation à 120 jours par an de la durée de location de la résidence principale est une autre mesure clé.

Introduite par la loi ELAN, cette règle s’applique dans de nombreuses grandes villes françaises, telles que Paris, Lyon, Bordeaux, et a pour but de garantir que les résidences principales ne deviennent pas des meublés de tourisme permanents, ce qui pourrait réduire le nombre de logements disponibles à la location longue durée.

Les propriétaires sont tenus de respecter cette limite annuelle, sous peine de sanctions financières. De plus, les plateformes comme Airbnb sont désormais tenues de déclarer les nuitées réservées aux municipalités, facilitant ainsi le contrôle des locations.

Droits de Compensation

Dans certaines villes, en particulier les zones à forte demande locative, il est nécessaire de fournir une compensation pour transformer un logement en meublé touristique.

Cela signifie que pour chaque logement qui change d’usage, le propriétaire doit créer un autre logement destiné à la location longue durée de surface équivalente dans la même ville.

Par exemple, à Paris, les propriétaires doivent proposer une compensation pour chaque mètre carré de logement destiné à la location touristique, une mesure destinée à préserver l’offre de logements pour les résidents permanents.

Cas Où la Location Est Totalement Interdite

Certaines communes peuvent aller jusqu’à interdire totalement ou partiellement la location de courte durée dans certaines zones, notamment lorsque cela nuit à la qualité de vie des habitants ou provoque une saturation touristique.

Des restrictions peuvent être mises en place, par exemple, dans les centres historiques ou les zones sensibles, afin de protéger l’habitat local et éviter une « muséification » des quartiers résidentiels.

Ces interdictions sont souvent mises en œuvre dans des petites communes touristiques où la demande est particulièrement forte, mais l’offre de logements est restreinte.

Exemples de Communes et de Réglementations Spécifiques

Paris : Restrictions sur la Location de Courte Durée

La ville de Paris est l’une des communes les plus strictes concernant la réglementation des locations meublées touristiques.

Les propriétaires ne peuvent louer leur résidence principale que 120 jours par an au maximum. Pour les résidences secondaires, des autorisations de changement d’usage sont nécessaires, et des mesures de compensation doivent être mises en place pour préserver le parc immobilier destiné aux résidents permanents.

Ces restrictions visent à lutter contre la flambée des prix de l’immobilier et la raréfaction des logements longue durée disponibles pour les habitants.

Lyon et Bordeaux : Conditions et Limitations Spécifiques

À Lyon et Bordeaux, la réglementation varie également selon les quartiers.

Ces deux villes, situées dans des zones tendues, ont mis en place des restrictions visant à réguler la location de biens en fonction de la pression immobilière de chaque quartier.

Ainsi, des zones spécifiques peuvent être définies dans lesquelles les locations saisonnières sont limitées, particulièrement dans les secteurs très touristiques ou dans les quartiers résidentiels où les logements sont déjà en forte demande.

L’objectif est de trouver un équilibre entre l’accueil des touristes et la préservation de la disponibilité de logements pour les habitants.

Comment Certaines Petites Villes Encadrent la Location ?

Certaines petites communes touristiques, comme celles situées dans des zones côtières ou montagnardes, adoptent également des mesures visant à limiter la location saisonnière pour préserver leur identité et garantir un accès au logement à leurs habitants.

Par exemple, dans des villages du sud de la France, des arrêtés municipaux interdisent la location courte durée dans certaines zones résidentielles afin de protéger la tranquillité et la qualité de vie des résidents.

Ces communes mettent en œuvre des mesures pour éviter une situation où la majorité des habitations seraient destinées uniquement à un usage touristique.

Solène, propriétaire dans une petite commune touristique, parle des réglementations spécifiques :

« Dans notre village, la mairie a mis en place des arrêtés interdisant la location courte durée dans certaines zones résidentielles. Même si cela limite mes options, je comprends l’importance de préserver l’habitat local et la qualité de vie des résidents permanents. »

Les Conséquences en Cas de Non-Respect des Règlementations

changement usage location courte duree

Le non-respect des réglementations communales concernant la location immobilière peut entraîner des sanctions sévères pour les propriétaires.

Amendes Administratives : Montants des Amendes Possibles

En cas de non-conformité, les propriétaires s’exposent à des amendes administratives significatives.

Par exemple, à Paris, une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 euros est prévue pour les propriétaires qui ne respectent pas la limitation des 120 jours par an de location d’une résidence principale ou qui louent sans les autorisations nécessaires.

Ces amendes visent à dissuader les propriétaires de convertir leurs biens en meublés touristiques sans respecter les règles en vigueur, protégeant ainsi l’offre de logements pour les habitants permanents.

Procédures Contentieuses : Risques de Contentieux avec la Commune

Les infractions aux règlements peuvent également mener à des procédures contentieuses initiées par la commune.

Les propriétaires en infraction peuvent recevoir des mises en demeure les obligeant à cesser immédiatement leurs activités de location.

En cas de refus, les autorités locales peuvent saisir le tribunal administratif pour imposer des sanctions supplémentaires, voire ordonner la suspension de l’activité locative.

Ces procédures peuvent entraîner des frais juridiques importants et nuire à la réputation des propriétaires.

Comment Vérifier la Réglementation de Votre Commune ?

Pour éviter ces sanctions, il est crucial de bien vérifier la réglementation en vigueur dans votre commune avant de proposer votre bien en location.

Se Renseigner auprès de la Mairie

Le premier réflexe est de se renseigner directement auprès de la mairie de votre commune.

Les services d’urbanisme peuvent fournir des informations précises sur les restrictions applicables aux locations courte durée dans votre ville, notamment sur les autorisations à obtenir et les démarches administratives à suivre.

Consulter le PLU (Plan Local d’Urbanisme)

Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) est un document essentiel qui détermine les règles d’usage des sols dans chaque commune.

Il peut inclure des restrictions spécifiques concernant les locations saisonnières, notamment dans les zones résidentielles où la préservation de l’habitat pour les résidents permanents est prioritaire.

Contacter les Agences Immobilières Locales

Les agences immobilières locales peuvent également être de bons alliés pour comprendre la réglementation en vigueur.

En tant que professionnels du marché local, ils ont une connaissance approfondie des règles spécifiques aux locations meublées et peuvent vous conseiller sur les démarches à suivre.

Plateformes en Ligne et Informations Publiques

Enfin, il est possible de vérifier les règles locales à l’aide de plateformes en ligne et des informations publiques disponibles sur des sites internet municipaux ou gouvernementaux.

Certains sites fournissent des guides spécifiques pour les propriétaires souhaitant louer en courte durée, détaillant les obligations légales et les restrictions applicables à chaque ville.

Solutions pour Louer Légalement

Pour louer son bien tout en respectant la réglementation locale, plusieurs solutions existent.

Demander les Autorisations Nécessaires

La première solution consiste à demander les autorisations nécessaires auprès de la mairie.

Cela peut inclure une autorisation de changement d’usage ou une inscription auprès des autorités locales pour respecter les limitations de jours de location.

Adapter son Type de Location

Il peut être judicieux d’adapter le type de location pour rester en conformité.

Par exemple, passer de la location saisonnière à la location longue durée peut être une option si les restrictions locales rendent la location courte durée compliquée.

S’Associer avec des Professionnels

Faire appel à des professionnels spécialisés dans la gestion locative et la conformité réglementaire peut également faciliter le processus.

Certaines agences spécialisées sont expertes dans les démarches administratives, ce qui permet aux propriétaires de louer en toute tranquillité sans risquer de contrevenir aux règles locales.

Alors, votre commune peut-elle bloquer la location de votre bien ?

Oui, une commune peut restreindre ou même interdire la location de votre bien immobilier sous certaines conditions.

En utilisant des outils réglementaires comme les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), la déclaration de changement d’usage ou des arrêtés municipaux spécifiques, les communes ont la possibilité d’encadrer strictement la location de biens, surtout dans des zones tendues ou à forte pression touristique.

Ainsi, il est primordial pour les propriétaires de bien vérifier les règles locales et de se conformer aux exigences légales afin d’éviter des sanctions, telles que des amendes importantes.

En fin de compte, la meilleure solution reste de se tenir informé des règlements en vigueur et d’adapter sa stratégie locative pour rester dans la légalité.


J’espère que vous appréciez la lecture de cet article.

Vous ne savez pas trop combien votre investissement immobilier va vous rapporter en courte durée ?

Vous voulez savoir comment vous situer par rapport à la concurrence ?

Savez vous que 87% des millionnaires de l’immobilier louer en courte durée ont commencé par convaincre leur banquier grâce à une étude de marché ?

J’ai développé un outil qui utilise le Big Data pour réaliser pour vous une étude de marché parfaite.

Vous saurez exactement combien vous allez gagner, si l’investissement est rentable et comment vous démarquer de la concurrence :


FAQ :

Quelles sont les restrictions qu'une commune peut imposer à la location d'un bien immobilier ?

Une commune peut imposer des restrictions sur la location d’un bien immobilier par des dispositifs tels que la déclaration d’intention de louer, le changement d’usage, ou encore des inspections visant à vérifier la décence des logements. Ces mesures visent à encadrer le marché locatif local pour préserver la qualité des habitations et l’équilibre du marché.

Est-ce que toutes les communes peuvent empêcher la location d'un bien immobilier ?

Non, seules certaines communes, notamment celles de plus de 50 000 habitants, ont le pouvoir d’imposer des restrictions spécifiques à la location de biens immobiliers. Cependant, toutes les communes peuvent intervenir sur des questions de salubrité et de décence des logements.

Quels sont les risques juridiques si je loue un bien sans respecter les obligations communales ?

Louer un bien sans respecter les obligations imposées par une commune, comme la déclaration d’intention de louer ou le respect des normes de décence, peut entraîner des sanctions telles que des amendes ou des interdictions de louer. De plus, un locataire peut également contester la légalité du bail si ces obligations ne sont pas respectées.

Comment une commune peut-elle interdire la location saisonnière ?

Une commune peut interdire ou limiter la location saisonnière en imposant une autorisation de changement d’usage pour les biens destinés à la location touristique. Par exemple, dans certaines grandes villes comme Paris, une telle autorisation est nécessaire pour transformer un logement en meublé de tourisme.

Que faire si ma commune impose de nouvelles restrictions sur la location de mon bien immobilier ?

Il est conseillé de consulter un avocat ou un expert en immobilier pour comprendre les implications légales des nouvelles restrictions et explorer des solutions telles que l’adaptation du bien aux nouvelles normes ou la contestation des restrictions si elles semblent injustifiées.

Quelles sont les alternatives si une commune refuse une autorisation de location ?

En cas de refus d’autorisation, les propriétaires peuvent envisager des alternatives comme la location à long terme, le coliving, ou encore la vente du bien. Il est également possible de contester le refus devant les tribunaux administratifs si celui-ci est jugé infondé.

Quels types de biens sont les plus touchés par les restrictions communales?

Les biens situés dans des immeubles anciens, ceux destinés à la location saisonnière, ainsi que les logements dans des zones tendues où la demande locative est forte, sont les plus susceptibles d’être soumis à des restrictions communales.

Aviez vous connaissance de ces dispositifs?

Vous sentez vous concernés?

Vous voulez réagir?

N’hésitez pas à laisser vos commentaires ci-dessous, nous répondons rapidement

Vous êtes également libre de partager cet article autour de vous, aux personnes qui pourront être intéressées

Notez cette post

"

Pierre est ingénieur agronome spécialisé dans l'aménagement du territoire (INA ENSA A), et urbaniste. Investisseur immobilier dans la location meublée courte et longue durée, il est passionné pour aider les propriétaires au quotidien. Il est l'auteur du Best Seller "Airbnb Master : les 200 secrets des nouveaux millionnaires de la location courte durée" et collabore avec de nombreux médias (Capital de M6, Le Monde, Le Parisien, Le Petit Futé...) Surtout, Pierre est à votre disposition pour échanger sur vos difficultés, laissez un commentaire !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Bonjour,
    Je loue 2 meublés de tourisme en non professionnel en Corse, le 1er est le RDC de ma villa, le second un Bungalow sur mon terrain. Le montant cumulé de mes gains pour ces 2 locations est inferieur à 10 milles euros/an. La collectivité des communes aurait décidé d’interdire la location de plus d’un meublé par propriétaire. Est-ce légal ? Et comment puis-je me défendre.
    Merci de votre réponse.

  2. Pierre bonjour . J’envisage d’investir a cassis dans immobilier locatif qui me sevirait aussi de pied a terre 4a 5 semaines par an . L’achat serait financer a 50% par un emprunt couvert par les loyers . Les bruits courrent que la mairie travaille a une serie de mesures pour limiter le locatif saisonnier qui depeuple la ville , en limitant le nombre de semaines a louer et les autorisations . Si je ne peux pas louer je ne pourrai pas rembourser . 2 questions : D’apres vous quel est mon niveau de risque ? Si c’est juste des amendes municipales est ce que cela peut couter cher ? Merci , antoine

    1. Bonjour Antoine,
      Vous avez raison de vous poser ces questions
      A mon sens votre investissement doit être réversible en location à l’année, on est jamais trop prudent
      A très vite

  3. Je suis dans un lotissement d’une petite ville touristique. Pour régir les propriétaire du lotissement, une association syndicale libre a été crée et qui édite un cahier des charges. Il est indiqué que les terrains loties étant essentiellement destiné à l’habitat, il est interdit d’y créer tout commerce ou toute industrie de quelle nature que ce soit.
    Dans ce cadre, est-il possible d’interdire à un propriétaire de faire de Location saisonnière ?

  4. Bonjour ,
    Je souhaite faire un investissement locatif. Je suis tombé sur une offre intéressante mais il est stipulé qu’il est interdit de louer le bien. J’ai contacté la personne qui ma précisé que cela faisait suite à un décret de la mairie.
    Cela est il légalement possible?

    1. Bonjour Rafik
      Merci pour votre intérêt et votre message !
      C’est très surprenant, à moins que le bien ne soit insalubre, méfiez vous…
      A très vite

  5. Bonjour,

    J’ai l’intention de faire construire ma résidence principale ( 800 M2 ) et d’y aménager 20 studios pour mettre en location meublé mais tout équipés et indépendants d’un point de vu fonctionnel. Tous les studios seraient dans le même bâti et avec un accès commun jusqu’à l’escalier desservant les studios .
    Il y a t’il une quelconque contre indication ou contrainte type urbanistique de la part de la mairie par exemple que je ne connaîtrais pas et qui mettrait à mal mon projet ?

    En effet, louer une ou deux chambres ne semble pas poser de problème comme beaucoup de personnes le font déjà mais pour 20 chambres indépendantes/studio … Qu’en est il ?

    Merci d’avance 🙂

    1. Bonjour
      Merci pour votre message
      En effet, vous avez raison de vous interroger car vous allez passer le cap de l’ERP (établissement recevant du public) avec une réglementation spécifique sur la sécurité
      Bien à vous

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

Articles similaires :