fiscalité location saisonniere

Les revenus issus de la location saisonnière sont imposés au régime BIC, soit en micro-BIC evec un abattement de 50 à 71 %, soit au régime réel avec déduction des charges. Le choix fiscal, la déclaration sur le formulaire 2042 C PRO et le seuil des 23000 € influencent directement votre imposition.


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Quels revenus sont imposables en location saisonnière ?


Tous les revenus issus d’une location saisonnière meublée doivent être déclarés, même pour une seule nuit. Ils relèvent du régime BIC et figurent sur le formulaire 2042 C PRO. En cas d’oubli, le fisc peut effectuer un redressement, les plateformes transmettant automatiquement les montants perçus.


Faut-il déclarer même une seule nuit louée ?

Oui. En France, tout revenu perçu dans le cadre d’une location saisonnière doit être déclaré, même s’il s’agit d’une seule nuit louée par an.

Il n’existe aucune tolérance fiscale sur la durée de location ou le montant minimal perçu (hors cas d’exonérations spécifiques détaillées plus bas).

Les plateformes de location comme Airbnb ou Booking transmettent automatiquement à l’administration fiscale les revenus bruts annuels des loueurs.

Ainsi, même une location ponctuelle génère une trace déclarative.

Toute somme encaissée pour la mise à disposition d’un logement meublé doit être reportée dans la déclaration de revenus BIC, formulaire 2042 C PRO.

Ignorer cette obligation revient à dissimuler un revenu imposable, ce qui expose le loueur à un contrôle fiscal, même pour un revenu de quelques centaines d’euros.

Denis P., membre du Club VIP de Eldoraod Immobilier et hôte occasionnel à Annecy, raconte : « Je pensais qu’avec seulement 2 week-ends loués dans l’année, je n’étais pas concernée par l’impôt. Mais j’ai reçu un courrier du fisc qui mentionnait mes revenus déclarés par Airbnb. Depuis, je déclare tout, même 300 € »

Quelle différence entre LMNP et LMP ?

La fiscalité de la location meublée dépend du statut du loueur, qui peut être :

  • LMNP : Loueur en Meublé Non Professionnel
  • LMP : Loueur en Meublé Professionnel

Ces deux statuts influencent :

  • le type de régime fiscal (micro-BIC ou réel)
  • le traitement des déficits
  • l’assujettissement aux cotisations sociales
  • le régime d’imposition des plus-values en cas de revente.

Statut LMNP (Non Professionnel)

Vous êtes considéré comme LMNP si vous remplissez au moins une des deux conditions suivantes :

  • Vos revenus locatifs meublés sont inférieurs à 23 000 € par an
  • Ces revenus sont inférieurs à vos autres revenus d’activité

Le régime micro-BIC est le régime par défaut si vos recettes sont inférieures à 77 700 € (ou 188 700 € pour un meublé de tourisme classé), avec un abattement forfaitaire de 50 % ou 71 %.

Statut LMP (Professionnel)

Vous passez en LMP si :

  • Vos revenus locatifs meublés sont supérieurs à 23 000 € par an
  • Ces revenus dépassent vos revenus d’activité professionnelle

Ce statut implique :

  • L’assujettissement aux cotisations sociales (SSI)
  • La déductibilité intégrale des déficits sur le revenu global
  • Une fiscalité des plus-values plus favorable (régime des professionnels)

Le choix entre LMNP ou LMP a donc un impact déterminant sur la fiscalité des revenus de location saisonnière.

Quelles exonérations existent en résidence principale ?

Il existe deux cas spécifiques d’exonération d’impôt sur les revenus de location meublée dans le cadre de la résidence principale :

Une exonération si les loyers n’excèdent pas un plafond raisonnable

Vous êtes exonéré d’impôt si :

  • vous louez une ou plusieurs pièces de votre résidence principale à des locataires de passage ou à des étudiants / saisonniers
  • le loyer ne dépasse pas les plafonds “raisonnables” fixés chaque année par l’administration fiscale.

En 2025, ces plafonds sont de :

  • 199 €/m²/an en Île-de-France
  • 147 €/m²/an dans le reste de la France

Une exonération si les recettes sont inférieures à 760 € par an

Vous êtes également exonéré si vous louez une chambre meublée chez l’habitant :

  • Dans le cadre d’une chambre d’hôtes (avec petit-déjeuner et linge)
  • Vos recettes ne dépassent pas 760 € par an

Dans ces deux cas, les revenus ne sont ni imposables ni à déclarer, ce qui constitue une niche fiscale intéressante pour les hôtes occasionnels ou les particuliers souhaitant monétiser une chambre libre de leur logement.



Quel régime fiscal choisir : micro-BIC ou réel ?

CritèreMicro-BICRéel simplifié
Recettes annuelles max77 700 € (ou 188 700 € si classé)Pas de limite
Abattement forfaitaire50 % ou 71 %Aucun – déductions réelles
Amortissements déductiblesNonOui
ComplexitéFaibleÉlevée
Tenue de comptabilitéNon requiseObligatoire
Meilleur choix si…Peu de charges, activité simpleCharges élevées, projet long terme

Choisir entre le régime micro-BIC et le régime réel simplifié est une décision stratégique pour tout propriétaire ou gestionnaire de location meublée de courte durée, notamment sur des plateformes comme Airbnb, Abritel ou Booking.

Ce choix fiscal a un impact direct sur le montant de votre imposition, votre rentabilité nette et vos obligations comptables.

Julien B., lecteur fidèle de Eldorado Immobilier et propriétaire à Marseille, raconte : « J’ai commencé avec le micro-BIC pour la simplicité, mais dès la deuxième année, avec les travaux et les frais de conciergerie, j’ai basculé au réel. Résultat : 0 € d’impôt pendant 3 ans ! »

Qu’est-ce que le régime micro-BIC ?

Le régime micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) est le régime fiscal par défaut pour les loueurs en meublé non professionnels (LMNP) dont les recettes locatives ne dépassent pas un certain plafond annuel.

Comment fonctionne le régime micro- BIC ?

  • Vos revenus locatifs sont déclarés bruts (loyers + charges facturées)
  • L’administration applique automatiquement un abattement forfaitaire pour frais :
    • 50 % pour les locations meublées classiques
    • 71 % pour les meublés de tourisme classés ou les chambres d’hôtes

Cela signifie que vous n’êtes imposé que sur la moitié ou moins de vos recettes, sans avoir besoin de justifier de dépenses.

Quels plafonds applicables en 2025 ?

Cette année, les plafonds sont de :

  • 77 700 € pour une location meublée non classée (micro-BIC 50 %)
  • 188 700 € pour une location classée « meublé de tourisme » (micro-BIC 71 %)

Quels sont les avantages de la micro-BIC ?

  • Pas de comptabilité à tenir
  • Déclaration simplifiée (formulaire 2042 C PRO – cases 5ND ou 5NG)
  • Idéal pour les propriétaires Airbnb occasionnels ou avec peu de charges

Quels sont les inconvénients de ce régime ?

  • L’abattement est forfaitaire, même si vos charges sont supérieures
  • Pas de possibilité de déduire les amortissements
  • Risque de surimposition si votre bien génère beaucoup de dépenses (entretien, intérêts d’emprunt, gestion déléguée…)

Qu’est-ce que le régime réel simplifié ?

Le régime réel d’imposition (ou réel simplifié) est une option fiscale qui permet aux propriétaires de déduire l’ensemble des charges réelles liées à leur activité de location saisonnière meublée.

Comment s’organise le régime réel simplifié ?

Vous déclarez :

  • Vos recettes locatives réelles
  • Moins vos charges déductibles (frais de gestion, intérêts d’emprunt, taxe foncière, charges de copropriété…)
  • Moins les amortissements de votre bien immobilier et du mobilier

Le résultat imposable est donc généralement beaucoup plus faible qu’en micro-BIC, et peut même être nul ou négatif certaines années.

Quelles sont les charges déductibles ?

  • Frais d’agence ou de conciergerie Airbnb
  • Intérêts du crédit immobilier
  • Assurance PNO (propriétaire non occupant)
  • Frais d’entretien, de rénovation
  • Abonnement logiciels de gestion
  • Adhésion à un Centre de Gestion Agréé (CGA)
  • Honoraires d’expert-comptable (dont 2/3 sont déductibles fiscalement)

Quelles obligations pour le régime réel simplifié ?

  • Tenue d’une comptabilité complète
  • Dépôt de la liasse fiscale (formulaire 2031) chaque année
  • Nécessite souvent un accompagnement comptable

Quels avantages ce régime peut apporter ?

  • Une déduction réelle des dépenses
  • L’amortissement du bien immobilier : levier puissant pour réduire à zéro l’imposition
  • Le régime est dapté aux locations avec forts travaux, emprunt en cours, gestion externalisée

Quels sont ses limites ?

  • Une gestion plus complexe
  • Des frais comptables à prévoir
  • Un régime irrévocable pendant 2 ans minimum

Comment opter pour le régime réel ?

En envoyant une lettre au SIE (Service des Impôts des Entreprises) avant le 1er février de l’année concernée ou juste en cochant l’option lors de la déclaration d’activité initiale (formulaire P0i)

Quelles sont les conditions d’éligibilité de chaque régime ?

Le régime micro-BIC est automatiquement appliqué si :

  • Vous êtes LMNP
  • Vos recettes annuelles ne dépassent pas :
    • 77 700 € pour un logement non classé
    • 188 700 € pour un meublé de tourisme classé

Le régime réel est :

  • Obligatoire si vous dépassez ces seuils
  • Optionnel si vos recettes sont en dessous, mais que vous souhaitez l’activer pour optimiser fiscalement votre activité


Quel est le taux d’imposition en location saisonnière ?

fiscalité location saisonniere

Le taux d’imposition effectif d’un propriétaire dépend à la fois :

  • Du régime fiscal choisi
  • Du montant des recettes locatives
  • De sa tranche marginale d’imposition
  • De son statut LMNP ou LMP

Quels abattements s’appliquent (50 %, 71 %) ?

Lorsque vous relevez du régime micro-BIC, l’administration fiscale applique automatiquement un abattement forfaitaire sur vos revenus bruts locatifs.

Ce mécanisme vise à représenter vos charges sans que vous ayez à les justifier.

Les taux d’abattement selon le type de location meublée

  • 50 % pour une location meublée non classée : location saisonnière classique, résidence secondaire Airbnb non classée
  • 71 % pour une location classée « meublé de tourisme » ou chambre d’hôtes déclarée

Cela signifie que :

  • Avec un abattement de 50 %, seule la moitié des recettes est imposée
  • Avec un abattement de 71 %, seuls 29 % des revenus locatifs sont soumis à l’impôt

Quels sont les plafonds de recettes à ne pas dépasser en 2025 ?

Comme mentionner précedement :

  • 77 700 € pour bénéficier du micro-BIC à 50 %
  • 188 700 € pour bénéficier du micro-BIC à 71 %

Donc, en cas de dépassement, le régime réel devient obligatoire.

Exemple :

Vous percevez 20 000 € de loyers sur une année :

  • Non classé → abattement 50 % → 10 000 € soumis à l’impôt
  • Classé tourisme → abattement 71 % → 5 800 € soumis à l’impôt

L’abattement est automatique, sans justificatifs à fournir, mais non personnalisable : vous ne pouvez pas donc y ajouter d’autres charges.

Comment fonctionne le calcul avec les prélèvements sociaux ?

En plus de l’impôt sur le revenu, les revenus de location meublée saisonnière sont soumis à des prélèvements sociaux, quel que soit le régime fiscal choisi.

Quel est le montant des prélèvements sociaux en 2025 ?

17,2 % sont appliqués au revenu net imposable

Ce taux s’applique :

  • Après abattement (si micro-BIC)
  • Ou après déduction des charges (si régime réel)

Les détails des prélèvements sociaux

Exemple de calcul :

Vous percevez 25 000 € de revenus locatifs classés (abattement 71 %) :

  • Revenu net imposable : 7 250 €
  • Prélèvements sociaux : 17,2 % × 7 250 € = 1 247 €

Ces prélèvements s’ajoutent à l’impôt sur le revenu.

Ils ne sont pas liés à l’URSSAF ou au régime social des indépendants, sauf dans certains cas particuliers.

Mickaël T., membre du Club VIP de Eldorado Immobilier et loueur en meublé à Lyon, témoigne « J’avais mal calculé ma rentabilité. J’ai oublié les 17,2 % de prélèvements sociaux. Et j’ai été surpris au moment du paiement ! J’ai appris à intégrer ça dès mes simulations. »

Que se passe-t-il si le locaire dépasse les 23 000 € ?

Le seuil des 23 000 € de revenus locatifs annuels est crucial dans la fiscalité de la location meublée, car il détermine votre régime social et peut entraîner un changement de statut.

Il peut y avoir deux conséquences majeures :

L’assujettissement aux cotisations sociales (URSSAF)

Si vous dépassez 23 000 € de recettes locatives et que ces revenus sont supérieurs à vos revenus d’activité, vous basculez du statut LMNP vers le statut LMP (Loueur en Meublé Professionnel)

Vous devez alors vous affilier au régime social des indépendants (SSI) et payer des cotisations sociales, à un taux de 35 à 42 % sur vos bénéfices réels

Des obligations déclaratives supplémentaires

Même en LMNP, si vous dépassez 23 000 € de recettes et que vous proposez des services para-hôteliers, vous pouvez être considéré comme une activité commerciale au sens de la Sécurité Sociale donc vous devez avoir une affiliation à l’URSSAF, via le régime micro-social ou le régime classique (SSI)

Exemples de services para-hôteliers :

  • Petit-déjeuner
  • Ménage quotidien
  • Linge fourni et changé régulièrement
  • Accueil personnalisé


Comment déclarer vos revenus locatifs aux impôts ?

fiscalité location saisonniere

La déclaration s’effectue dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) via le formulaire 2042 C PRO, que vous soyez LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) ou LMP (Loueur en Meublé Professionnel). Le type de régime fiscal (micro-BIC ou réel) détermine les cases à remplir et les pièces à fournir.


Quelles cases remplir sur le formulaire 2042 C PRO ?

Le formulaire 2042 C PRO est le document officiel utilisé pour déclarer les revenus locatifs meublés au titre de l’impôt sur le revenu.

Il comporte plusieurs rubriques en fonction de votre statut fiscal (LMNP/LMP) et du régime d’imposition (micro-BIC ou réel simplifié).

Si vous êtes en micro-BIC LMNP

  • Location meublée non classée : Case 5ND
  • Location meublée classée (meublé de tourisme) ou chambre d’hôtes : Case 5NG
  • Si vous êtes en LMP au micro-BIC : Case 5NK

Il s’agit du montant brut perçu : loyers + charges facturées, avant abattement.

Si vous êtes en régime réel simplifié (LMNP ou LMP)

Vous devez déclarer votre résultat comptable via une liasse fiscale (formulaire 2031 + annexes 2033-A à 2033-G), déposée en ligne via un Centre de Gestion Agréé (CGA) ou un expert-comptable.

Ensuite, vous reportez ce résultat dans la case 5NA (ou 5OA pour le conjoint) du formulaire 2042 C PRO.

Attention à ces erreurs fréquentes :

  • Ne pas reporter uniquement les revenus nets (l’administration applique l’abattement automatiquement)
  • Bien distinguer LMNP et LMP
  • Ne pas oublier d’ajouter les revenus perçus sur plusieurs plateformes

Nadia C., lectrice assidue de Eldorado Immobiliert et multi-hébergeuse à Strasbourg, raconte : « Avec la préremplissage automatique par Airbnb, je pensais que c’était suffisant. Mais en réalité, j’avais oublié une plateforme… L’année suivante, j’ai tout croisé moi-même. »

Comment déclarer une location meublée classée ?

Si votre bien est classé en meublé de tourisme, vous bénéficiez d’un régime fiscal plus avantageux, avec un abattement forfaitaire de 71 % au lieu de 50 %.

Pour en bénéficier, votre logement doit :

Comment se passe la déclaration ?

Voici les champs à remplir :

  • La formulaire 2042 C PRO
  • La case 5NG si vous êtes en LMNP micro-BIC
  • La case 5NO si vous êtes en LMP micro-BIC

Si vous êtes au régime réel, le classement n’a pas d’impact fiscal direct

Quels avantages cela peut-il apporter ?

  • Le plafond de recettes pour rester en micro-BIC passe à 188 700 € / an
  • L’abattement de 71 %, ce qui réduit drastiquement le revenu imposable

Le classement “meublé de tourisme” peut aussi ouvrir droit à des réductions de cotisation foncière des entreprises (CFE) dans certaines communes.

Quand déclarer vos revenus Airbnb ?

Les revenus locatifs Airbnb doivent être déclarés chaque année en même temps que vos autres revenus.

La date limite dépend de votre département de résidence et du canal utilisé (papier ou en ligne).

Pour l’année 2025 (revenus 2024) :

  • Mai 2025 pour la déclaration papier (généralement autour du 22 mai)
  • Fin mai à début juin 2025 pour la déclaration en ligne, selon votre numéro de département

Exemples :

  • Pour les départements 01 à 19 : jusqu’au 22 mai 2025
  • Pour les départements 20 à 54 : jusqu’au 29 mai 2025
  • Pour les départements 55 à 974/976 : jusqu’au 5 juin 2025

Ces dates sont publiées chaque année par le ministère de l’Économie et des Finances.

Quelles pièces complémentaires en régime réel ?

Si vous êtes sous régime réél, ces éléments sont nécessaires :

  • Liasse fiscale n°2031 (à transmettre via EDI)
  • Déclarations sociales (URSSAF, SSI si concerné)
  • Justificatifs si adhésion à un CGA

Les plateformes de location saisonnière transmettent-elles vos revenus ?

Oui. Depuis 2020, toutes les plateformes de location saisonnière sont tenues de transmettre automatiquement à l’administration fiscale le montant brut des revenus perçus.

Ces montants sont souvent préremplis, mais vous restez entièrement responsable de leur exactitude.



Comment changer de régime fiscal ?

fiscalité location saisonniere

Pour passer du micro-BIC au régime réel, il faut être LMNP ou LMP, avoir des charges importantes et envoyer une lettre au SIE avant le 1er février. L’option est valable 2 ans minimum. Le retour au micro-BIC nécessite une demande expresse, également avant le 1er février.


Quand et comment passer du micro-BIC au régime réel ?

Vous pouvez passer du régime micro-BIC au régime réel simplifié si vous souhaitez déduire vos charges réelles au lieu de bénéficier de l’abattement forfaitaire de 50 % ou 71 %.

Quelles sont les conditions pour changer de régime fiscal ?

  • Être imposé en BIC (donc être LMNP ou LMP)
  • Avoir des charges importantes à imputer : > 50 % des revenus pour que le réel devienne avantageux
  • Envoyer une lettre d’option pour le régime réel au SIE compétent

Quelle est la date limite pour exercer l’option ?

Le locataire soit procéder au changement avant le 1er février de l’année au titre de laquelle vous souhaitez appliquer le régime réel

Exemple :

Pour être imposé au réel sur vos revenus locatifs de 2025, vous devez avoir envoyé votre courrier avant le 1er février 2025

Quelle doit être la forme de la demande ?

La demande doit :

  • Composer d’une lettre simple ou recommandée adressée à votre SIE
  • Mentionner : votre identité, votre numéro fiscal, l’adresse du bien, votre souhait d’opter pour le régime réel simplifié d’imposition en BIC

L’option est valable pour un minimum de 2 ans, et renouvelée tacitement tant que vous ne demandez pas explicitement le retour au micro-BIC.

Peut-on revenir en arrière après une option au réel ?

Oui, mais pas immédiatement, une fois l’option pour le régime réel simplifié exercée, vous êtes engagé pour deux années civiles complètes, même si votre activité cesse ou que vous estimez que le réel n’est plus avantageux.

Exemple :

  • Vous optez pour le réel en 2025, donc vous restez au régime réel en 2025 et 2026.
  • Vous ne pouvez revenir au micro-BIC qu’à partir de 2027, à condition de faire une demande expresse avant le 1er février 2027.

Et pour revenir au micro-BIC, vous devez :

  • Envoyer un courrier au SIE avant le 1er février de l’année concernée
  • Mentionner la volonté de renoncer à l’option pour le réel simplifié
  • Vérifier que vous êtes sous les seuils de recettes applicables au micro-BIC (77 700 € ou 188 700 € selon le cas)

Si vous n’envoyez pas de courrier, l’option pour le réel est renouvelée automatiquement chaque année.


Fatou G., membre du Club VIP de Eldorado Immobilier et hôte à Nice, témoigne : »Je ne savais pas que l’option pour le régime réel se reconduisait automatiquement. J’ai oublié d’envoyer la lettre pour revenir au micro-BIC… Résultat : comptabilité à tenir encore 2 ans. »

Quelles démarches faire auprès du SIE ?

Toutes les modifications de régime fiscal en location meublée doivent être formalisées auprès du Service des Impôts des Entreprises (SIE) dont dépend votre bien loué ou votre adresse de résidence si vous louez plusieurs biens.

Quelles étapes suivre ?

  1. Identifier votre SIE (via impots.gouv.fr)
  2. Rédiger une lettre d’option ou de renonciation mentionnant :
    • Vos nom, prénom, adresse
    • Le numéro fiscal (et le numéro SIRET si vous l’avez)
    • L’adresse de la location meublée
    • L’objet clair : « Option pour le régime réel simplifié d’imposition au titre de l’activité de location meublée »
  3. Envoyer votre courrier avant le 1er février
  4. Conserver une preuve d’envoi

Il y a-t-il d’autres pièces complémentaires ?

Ces pièces sont utiles mais facutatives :

  • Attestation d’inscription en LMNP/LMP (formulaire P0i)
  • Extrait K-bis si location via une SCI à l’IS
  • Justificatif du classement meublé de tourisme si concerné

En cas de changement de régime fiscal en cours de vie d’un bien, il est vivement recommandé de passer par un expert-comptable, notamment pour gérer la transition comptable entre abattement forfaitaire et amortissements.



Cas particuliers : quelles règles fiscales selon le type de location ?

fiscalité location saisonniere

La fiscalité varie selon le type de location : exonération possible pour une chambre chez l’habitant sous conditions, imposition stricte pour une résidence secondaire, et contraintes spécifiques en SCI ou indivision, avec risques de requalification à l’IS. Chaque cas impose un régime fiscal adapté.


Pour une location de chambre chez l’habitant

La location d’une chambre chez l’habitant dans sa résidence principale bénéficie d’un régime fiscal allégé, à condition de respecter certaines règles strictes.

Quelles sont les conditions pour avoir une exonération d’impôt ?

  • La pièce louée doit faire partie intégrante de la résidence principale du loueur
  • Le locataire doit l’occuper à titre de résidence principale ou temporaire (ex. travailleur saisonnier)
  • Le loyer ne doit pas dépasser les plafonds raisonnables fixés par l’article 35 bis du CGI, c’est à dire :
    • 199 €/m²/an en Île-de-France
    • 147 €/m²/an dans les autres régions

Quelles sont les avantages ?

  • Une xonération totale d’impôt sur les loyers perçus
  • Aucune déclaration à faire si les seuils sont respectés
  • Idéal pour les revenus Airbnb ponctuels issus d’une chambre unique

Si les conditions ne sont pas remplies, vous basculez automatiquement sous le régime micro-BIC ou réel simplifié, avec imposition.

Pour une location en résidence secondaire

La location saisonnière d’une résidence secondaire est soumise à une fiscalité plus stricte.

Ces revenus locatifs doivent impérativement être déclarés en BIC, et ne bénéficient d’aucune exonération spécifique, même en cas de location occasionnelle.

Régime fiscal applicable

  • Micro-BIC (abattement de 50 %) si les recettes < 77 700 €/an
  • Régime réel simplifié obligatoire au-delà ou sur option

Particularités fiscales

  • Pas d’abattement à 71 % (réservé aux meublés de tourisme classés)
  • Soumis à l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux de 17,2 %
  • Imposition de la plus-value immobilière en cas de revente (pas d’exonération liée à la résidence principale)
  • Souvent soumis à la taxe d’habitation (encore applicable pour les résidences secondaires)

Pour améliorer la rentabilité nette, il peut être pertinent de faire classer le logement en meublé de tourisme, ou de basculer en SCI pour bénéficier d’une gestion patrimoniale plus souple.

Pour les locations Airbnb en SCI ou indivision

De nombreux propriétaires choisissent de louer via une SCI (Société Civile Immobilière) ou une indivision pour des raisons patrimoniales ou successorales.

Mais ces montages modifient profondément le traitement fiscal de la location meublée courte durée.

La location en indivision

  • Tous les co-indivisaires sont imposés proportionnellement à leur quote-part
  • L’activité de location meublée est considérée comme une activité commerciale
  • Obligation de désignation d’un gérant unique pour la gestion fiscale
  • Imposition en BIC (micro ou réel selon les seuils globaux)

Une indivision qui exerce une activité commerciale peut se voir imposée à l’impôt sur les sociétés (IS) si elle dépasse certains seuils ou en cas de requalification.


La location meublée en SCI

SCI à l’IR :

La location meublée étant une activité commerciale, elle est incompatible avec le régime fiscal de la SCI à l’impôt sur le revenu.

Le risque est la requalification automatique en SCI à l’IS, avec de lourdes conséquences fiscales.

SCI à l’IS :

Ce statut permet d’exercer une activité de location meublée courte durée Airbnb ou Booking, avec amortissement du bien, mais impose une fiscalité lourde à la revente (plus-value à court terme, fiscalité à l’IS).

Hugo K., membre du Club VIP de Eldorado Immobilier et co-indivisaire à Montpellier, partage : « On avait acheté en SCI à l’IR avec mon frère, pensant louer sur Airbnb facilement. Mais on a été requalifiés à l’IS dès la première année. Aujourd’hui, on passe par un cabinet fiscal dès qu’on veut bouger »



Quelles erreurs éviter en fiscalité de location saisonnière ?

fiscalité location saisonniere

Les hôtes, qu’ils soient particuliers ou gestionnaires de conciergerie, doivent être particulièrement vigilants car un simple erreur peut rapidement déclencher :

  • un contrôle fiscal
  • un redressement coûteux
  • des pénalités lourdes.

Que risque-t-on en cas d’oubli de déclaration ?

L’oubli ou le retard dans la déclaration de ses revenus Airbnb ou Booking est l’une des erreurs fiscales les plus fréquentes chez les loueurs en meublé.

Pourtant, la location saisonnière génère des revenus imposables relevant du régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).

Et l’administration fiscale ne fait preuve d’aucune indulgence.

Les conséquences fiscales d’une non-déclaration comprennent :

  • Un rappel d’impôt sur les revenus non déclarés (jusqu’à 3 ans en arrière)
  • Une ajoration de 10 % à 80 % en cas de mauvaise foi ou dissimulation
  • Des prélèvements sociaux rétroactifs à hauteur de 17,2 %
  • Des intérêts de retard (0,20 % par mois)
  • Une risque de requalification en activité professionnelle si dépassement des seuils (LMP au lieu de LMNP)

Même une location ponctuelle d’une seule chambre sur Airbnb doit être déclarée, y compris si les revenus perçus sont faibles.

Pourquoi la fiscalité Airbnb devient plus surveillée ?

Depuis plusieurs années, les locations meublées de courte durée et en particulier celles via plateformes comme Airbnb, Abritel ou Vrbo sont dans le viseur de l’administration fiscale.

Le cadre législatif français s’est considérablement durci pour lutter contre la fraude fiscale, les locations illégales, et les abus liés aux statuts LMNP et LMP.

Les raisons de cette surveillance accrue sont surtout :

  • La transmission automatique des revenus par Airbnb à l’administration fiscale (obligation depuis 2019)
  • La mise en place du formulaire 2042 C PRO pré-rempli avec les montants perçus
  • La lutte contre les loueurs non déclarés ou ceux dépassant les seuils sans changer de statut
  • L’encadrement des locations en résidence principale (120 jours max dans certaines villes)
  • Une collaboration entre mairies, plateformes et fisc pour mieux identifier les fraudeurs

En 2025, ne pas déclarer ses revenus Airbnb revient à se faire épingler automatiquement.

L’ère de l’impunité est révolue.

Quels pièges fiscaux à éviter pour les nouveaux hôtes ?

Les nouveaux hôtes en location saisonnière meublée font souvent face à une fiscalité perçue comme complexe et truffée de pièges.

Voici les erreurs les plus fréquentes à éviter dès le démarrage de votre activité :

Les erreurs classiques à éviter sont :

  • Penser que les revenus Airbnb ne sont pas imposables s’ils sont faibles ou occasionnels
  • Ne pas s’immatriculer en LMNP (formulaire P0i) dans les 15 jours suivant la première mise en location
  • Confondre micro-BIC et exonération : même au micro, les revenus sont déclarables
  • Oublier de choisir le bon régime fiscal selon vos charges (micro-BIC vs réel)
  • Ignorer le seuil de 23 000 € qui peut vous faire passer en LMP
  • Ne pas tenir de comptabilité en régime réel (obligation légale)
  • Ne pas adhérer à un CGA et subir une majoration de 15 % du bénéfice imposable
  • Omettre les prélèvements sociaux dans son calcul de rentabilité
  • Oublier de demander un classement en meublé de tourisme, et perdre l’abattement de 71 %
  • Négliger la déclaration à la mairie (obligatoire dans de nombreuses communes)

Une mauvaise gestion fiscale peut annuler tous vos bénéfices locatifs.

Thomas H., lecteur fidèle de Eldorado Immobilier et investisseur locatif en Bretagne, partage son avis : « J’avais tout bon… sauf que je n’avais pas adhéré à un CGA. Résultat : 15 % de bénéfice imposable en plus. Un détail qui m’a coûté cher ! »



Comment optimiser la fiscalité de votre location saisonnière ?

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Vous pouvez réduire fortement votre imposition et optimiser votre activité en :

  • choisissant les bons dispositifs
  • déclarant au bon régime
  • exploitant les outils adaptés à votre profil (LMNP, LMP, SCI),

Quelles charges sont déductibles au régime réel ?

Opter pour le régime réel simplifié permet de déduire toutes les charges réelles liées à votre activité de location saisonnière meublée.

Contrairement au micro-BIC qui applique un abattement forfaitaire (50 % ou 71 %), le réel vous autorise à imputer précisément vos dépenses sur vos revenus, ce qui diminue mécaniquement votre bénéfice imposable.

Exemples de charges déductibles :

  • Intérêts d’emprunt immobilier (crédit d’acquisition du bien)
  • Frais de notaire (amortis)
  • Travaux d’entretien, de réparation ou d’amélioration
  • Frais de conciergerie Airbnb ou de gestion locative
  • Commissions plateformes (Airbnb, Abritel, Booking)
  • Charges de copropriété
  • Taxe foncière
  • Assurance PNO (propriétaire non occupant)
  • Abonnement aux logiciels de gestion locative
  • Frais de comptabilité ou d’expert-comptable
  • Frais de blanchisserie, ménage, accueil des voyageurs
  • Frais de déplacement liés à la location
  • Amortissements du bien immobilier et du mobilier

En LMNP au régime réel, les amortissements permettent souvent d’effacer l’imposition pendant plusieurs années sans générer de déficit fiscal.

Pourquoi faire appel à un expert-comptable ?

Faire appel à un expert-comptable spécialisé LMNP est l’un des moyens les plus efficaces pour optimiser la fiscalité de votre location saisonnière.

Le régime réel implique une comptabilité rigoureuse, avec dépôt d’une liasse fiscale (formulaire 2031 + annexes) chaque année.

Quels sont les avantages concrets de faire appel à un expert-comptable ?

  • Tenue de la comptabilité conforme aux exigences de l’administration fiscale
  • Calcul et imputation des amortissements
  • Optimisation des charges déductibles
  • Déclaration et transmission de la liasse fiscale en EDI
  • Sécurisation juridique en cas de contrôle fiscal
  • Suivi personnalisé selon votre statut LMNP ou LMP

Quels sont les frais d’un expert-comptable ?

Les honoraires d’un expert-comptable varient entre 300 € et 900 € par an, mais sont entièrement déductibles dans le cadre du régime réel.

De plus, 2/3 de ces frais sont déductibles du revenu global si vous êtes adhérent à un Centre de Gestion Agréé (CGA).

Quel est l’intérêt d’un classement en meublé de tourisme ?

Le classement en meublé de tourisme, délivré par un organisme accrédité (type Atout France), est une arme fiscale puissante pour optimiser la gestion de votre location saisonnière.

Avantages fiscaux immédiats :

  • Un abattement micro-BIC porté à 71 % (au lieu de 50 %), soit seulement 29 % des recettes imposées
  • Un plafond de recettes élevé : jusqu’à 188 700 € par an sans passer au régime réel obligatoire

Autres avantages :

  • Visibilité renforcée sur certaines plateformes (critère de filtrage)
  • Éligibilité possible à des réductions de cotisation foncière des entreprises (CFE)
  • Preuve de conformité du logement (critères de qualité, sécurité, confort)
  • Éventuelles aides régionales ou locales

Pour y parvenir, il vous faut :

  • La demande de visite par un organisme agréé
  • L’ttribution d’un classement de 1 à 5 étoiles
  • Un classement valable 5 ans

Un classement “meublé de tourisme” 3 étoiles ou plus est souvent vu comme un gage de confiance par les voyageurs et peut justifier un loyer plus élevé.

Xavier J., membre du Club VIP de Eldorado Immobilier et propriétaire de 2 meublés à Bordeaux, partage : « Je pensais gérer seul au début. Mais dès que j’ai engagé un comptable spécialisé LMNP, j’ai récupéré bien plus que ce que je payais : ses conseils m’ont évité un redressement sur l’amortissement »

Dois-je adhérer à un Centre de Gestion Agréé (CGA) ?

L’adhésion à un Centre de Gestion Agréé (CGA) est vivement recommandée, voire indispensable, pour les loueurs en meublé au régime réel.

Cela vous permet de bénéficier d’avantages fiscaux et d’éviter une majoration de votre revenu imposable.

Quels sont les avantages principaux ?

  • Aucune majoration de 15 % du bénéfice imposable (qui s’applique si vous n’êtes pas adhérent)
  • Déduction de 2/3 des frais de comptable dans votre revenu global (dans la limite de 915 €)
  • Accompagnement fiscal (aide au respect des obligations déclaratives)

Quelles sont les conditions pour adhérer à un CGA ?

  • Adhésion volontaire chaque année (entre 100 et 200 € selon les CGA)
  • Transmission annuelle de votre comptabilité

En LMNP réel, ne pas adhérer à un CGA revient souvent à payer plus d’impôts, car votre bénéfice sera automatiquement majoré de 15 %.



Conclusion

Comme vous vous en doutez ☺, la location saisonnière tout comme toutes autres activités nécessite une déclaration des revenus auprès des impôts. 

Depuis qu’elle connaît un boom exponentiel sur le territoire français, l’Etat ne cesse d’ailleurs de renforcer les législations qui l’encadrent tant sur le plan administratif que sur le plan fiscal.

Pour aller plus loin, Doublez vos revenus locatifs avec la Méthode TSUNAMI élaboré par Eldorado.

Vous allez maintenant ouvrir votre location saisonnière, voici cinq astuces peu chères, mais efficaces pour un bel accueil.



J’espère que vous appréciez la lecture de cet article.

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FAQ :

Comment sont imposés les revenus d’une location saisonnière ?

Les revenus de location saisonnière sont imposés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Vous pouvez choisir entre deux régimes fiscaux : le régime micro-BIC avec un abattement forfaitaire de 50 % sur vos recettes, ou le régime réel, où vous déduisez les charges réelles de vos revenus locatifs. Le choix dépend de vos revenus locatifs annuels et de vos charges.

Quelle est la procédure pour déclarer les revenus d'une location saisonnière ?

Les revenus de location saisonnière doivent être déclarés chaque année dans votre déclaration d’impôt sur le revenu. Si les recettes ne dépassent pas 760 € pour une location dans votre résidence principale, vous êtes exonéré. Au-delà de ce montant, les revenus doivent être déclarés dans la catégorie BIC. Utilisez le formulaire n°2042 C PRO pour indiquer vos revenus.

Quel régime fiscal choisir pour ma location saisonnière : Micro-BIC ou Régime Réel ?

Le régime Micro-BIC est simple à gérer et offre un abattement forfaitaire de 50 %, idéal si vos charges sont faibles. Le régime réel, plus complexe, permet de déduire les charges réelles (travaux, intérêts d’emprunt, frais de gestion), ce qui peut être avantageux si vos charges dépassent 50 % de vos revenus locatifs.

Quels sont les statuts juridiques possibles pour la location saisonnière ?

Deux statuts sont possibles : Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP) pour des revenus locatifs inférieurs à 23 000 € par an ou représentant moins de 50 % de vos revenus totaux, et Loueur Meublé Professionnel (LMP) au-delà de ces seuils. Le choix du statut dépend de vos objectifs fiscaux et de la gestion de votre activité.

Quels sont les jours de location maximum autorisés pour une résidence secondaire en location saisonnière ?

Vous ne pouvez pas louer votre résidence secondaire à un même locataire plus de 90 jours consécutifs par année civile. Cette règle vise à encadrer l’usage de biens immobiliers en location saisonnière et à éviter leur transformation en locations de longue durée déguisées.

Comment puis-je optimiser la fiscalité de ma location saisonnière ?

Pour réduire vos impôts, optez pour le régime réel si vos charges sont élevées, ou investissez dans des travaux de rénovation pour augmenter les charges déductibles. Si vos recettes sont faibles, privilégiez le régime Micro-BIC pour profiter de l’abattement forfaitaire.

Quels sont les documents et démarches obligatoires pour la location saisonnière ?

Pour louer en toute légalité, vous devez enregistrer votre activité de location saisonnière auprès du greffe du tribunal de commerce avec le formulaire P0i (numéro Cerfa 11921*05). Vous devrez aussi obtenir un numéro de SIRET et respecter les réglementations locales, notamment si votre logement se situe dans une zone touristique régulée.

Quelle est la durée maximum d'un bail saisonnier ?

Le contrat de location saisonnière est limité à une durée de 6 mois maximum. Cette durée s’applique quel que soit le type de bien (appartement, maison) et la période de l’année. Ce bail est non renouvelable pour le même locataire afin de respecter la nature de la location saisonnière.

Comment les revenus Airbnb sont-ils imposés ?

Les revenus issus de la location sur des plateformes comme Airbnb sont imposés dans votre tranche marginale d’impôt sur le revenu. Vous devez les déclarer en tant que revenus BIC et suivre les mêmes règles fiscales que pour toute autre location saisonnière.

Quelles sont les obligations des propriétaires en location saisonnière ?

Les propriétaires doivent assurer une bonne qualité de logement, établir un contrat de location précis, et se conformer aux règles d’assurance, notamment la garantie villégiature. Il est essentiel de bien connaître les droits et obligations des vacanciers pour éviter les litiges.

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Pierre est ingénieur agronome spécialisé dans l'aménagement du territoire (INA ENSA A), et urbaniste. Investisseur immobilier dans la location meublée courte et longue durée, il est passionné pour aider les propriétaires au quotidien. Il est l'auteur du Best Seller "Airbnb Master : les 200 secrets des nouveaux millionnaires de la location courte durée" et collabore avec de nombreux médias (Capital de M6, Le Monde, Le Parisien, Le Petit Futé...) Surtout, Pierre est à votre disposition pour échanger sur vos difficultés, laissez un commentaire !

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  1. Bonjour,
    Je vais reprendre l’entreprise familiale, une agence en ligne de location saisonnière.
    Mes parents ont en portefeuille environ 150 maisons situées dans le Vaucluse (FRANCE).
    La société et le site internet sont hébergés en Belgique (Flandres).

    Où puis-je trouver les informations relatives à la législation et règlementation de cette activité?

    Un mandat entre l’agence et le propriétaire est-il obligatoire?
    Les frais d’honoraires doivent-ils être fixés à l’avance et mentionnés sur le mandat, l’annonce et le contrat de loc?
    Un rattachement à un organisme immobilier est-il nécessaire (gestion locative de biens meublés); une carte professionnelle ?
    Une garantie financière, une assurance doivent-elles être souscrites ?

    Habitant en France actuellement, je suis une formation à ce sujet mais sur le droit français si jamais je veux déménager l’entreprise en France.
    Et la règlementation est drastique, beaucoup de lois (Augur, Hoquet, Tracfin, code civil) rentrent en jeu.
    Lorsque je regarde le fonctionnement de mes parents, il n’y a rien de tout cela. Cela fait plus de 15 ans qu’ils exercent donc j’imagine que tout est ok mais je souhaite pouvoir vérifier tout cela.

    Merci d’avance.

  2. Bonjour, je suis admin dans un groupe de 1800 propriétaire de gîtes.
    Um membres avec un expert compatible a adhéré au ME 2018.
    Elle a payé chaque quartier les cotisations et rempli 2 déclaration d’impôts.
    Pendant le crise elle a demandé l’aide . L’aide était reçu. Cette semaine les impôts à demander qu’elle faut repayer tous les aides 12k euros. Le message dit nous vous considere que vous êtes LMNP et donc pas touché les aides. 2018 22k recettes, 2019 22k recettes, 2020 elle a envisager 25k mais non k Covid! Car less recettes est sous le seuil il faut repayer. Mais les impôts avait 3 ans de cotisations, 2 déclarations et dit rien. Les impôts dit que tous les AE et ME qui touche pas 23k faut repayer les aides, quoi de faire svp

  3. J’aurais besoin d’un conseil pour une location meublée à plus de 90 jours. quelles sont les démarches à faire au niveau de la commune ? Pourriez-vous me contacter s’il vous plaît?

  4. Bonjour Pierre,
    Vous dîtes « Les loueurs en meublé non professionnels et les loueurs en meublé professionnels sont redevables de cotisations sociales lorsque les recettes locatives dépassent 23 000€ /an. » mais malheureusement CSG et RDS (souvent nommées cotisations sociales) sont redevables dès le premier euro de bénéfice. Pourriez-vous expliciter le taux de 6 à 27% svp?
    Cdlt.

  5. Bonjour, mon mari et moi sommes retraités. Nous avons deux chambres d’hôtes, Nous déclarons en microbic non professionnel dans les cases “chambres d’hôtes-meublés de tourisme”. C’est possible de ne pas cotiser aux charges sociales uniquement si c’est une activité complémentaire et de ne pas dépasser en gain cette activité principale. Sinon si c’est l’activité principale, au 1er centime, il faut cotiser comme auto-entrepreneur. Si on ne dépasse pas les revenus retraite ou activité complémentaire où on est déjà couverts par la sécu, on déclare directement sur la 2042 à condition de ne pas dépasser dans les 5200 euros (je n’ai pas le chiffre exact en tête à contrôler) après l’abattement de 71 %. Sinon il faut cotiser au RSI ou à l’Urssaf, c’est obligatoire au premier centime d’être couvert par la sécu si c’est activité principale. Les meubles de tourisme je ne sais pas. C’est peut-être pas considéré comme activité complémentaire ni activité principale??? Vous ne devez pas avoir beaucoup de petits retraités ou de petites activités complémentaires de location saisonnière chez vos abonnés pour n’avoir jamais aborder cette particularité.
    Bonne journée

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