Publié le 13 janvier, 2025

Mise à jour l13 janvier, 2025

Fiscalité des Locations Saisonnières en 2025

Maîtriser la fiscalité des locations saisonnières en 2025 est crucial pour optimiser vos revenus et respecter la loi.

Découvrez les régimes fiscaux, les nouveautés légales et des conseils pour maximiser votre rentabilité.


La fiscalité des locations saisonnières en 2025 repose sur deux régimes principaux : Micro-BIC, avec un abattement fiscal (50 % ou 71 %), et réel, permettant de déduire les charges réelles et amortissements. Chaque option s’adapte aux revenus et charges du propriétaire. Respectez les obligations légales pour maximiser vos bénéfices.


Quelles sont les bases fiscales des locations saisonnières ?



Quelles sont les bases fiscales des locations saisonnières ?


Qu’est-ce que la fiscalité des locations saisonnières ?

Une location saisonnière est un logement meublé loué à des voyageurs pour une courte durée, généralement quelques jours ou semaines.

Contrairement à une location meublée classique, elle répond à des besoins temporaires, souvent liés aux :

  • vacances
  • tourismes
  • séjours professionnel

Ce type de location offre une flexibilité accrue pour les propriétaires, mais nécessite de respecter des règles fiscales et légales spécifiques.

Location classique ou touristique : quelles différences ?

La distinction réside principalement dans la durée et le type de locataires.

Une location meublée classique s’adresse à des résidents souhaitant un logement à moyen ou long terme (généralement supérieur à 12 mois), tandis qu’une location touristique cible des visiteurs de passage.

Par exemple, un étudiant cherchant un studio pour l’année universitaire entre dans la catégorie des locations meublées classiques, tandis qu’un couple louant un appartement pour un week-end à Paris relève de la location saisonnière.

Quelles sont les règles clés des locations saisonnières ?

La loi impose des limites strictes pour les locations saisonnières.

Un même locataire ne peut pas occuper le logement plus de 90 jours consécutifs, et certaines grandes villes imposent également une limite de 120 jours par an pour les résidences principales.

De plus, pour être conforme, le logement doit inclure des équipements de base :

  • Literie avec couverture.
  • Table, chaises, et ustensiles de cuisine.
  • Réfrigérateur, plaques de cuisson, et vaisselle

Conseil pratique : Vérifiez si votre mairie exige une déclaration ou un numéro d’enregistrement pour exercer légalement cette activité.

Comment catégoriser vos revenus locatifs ?

Comment sont imposés les revenus locatifs ?

Les revenus issus des locations saisonnières sont automatiquement classés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), car ils résultent d’une activité commerciale.

Vous devez les déclarer annuellement, que ce soit sous le régime micro-BIC ou le régime réel.

  • Régime micro-BIC : Permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50 % pour les locations meublées classiques ou 71 % pour les meublés de tourisme classés. Ce régime est simple et adapté aux revenus locatifs modestes.
  • Régime réel : Idéal pour déduire les charges réelles (travaux, intérêts d’emprunt, frais de gestion, etc.), mais il nécessite une comptabilité précise.

Imaginez louer votre studio pour 20 000 € par an.

Sous le régime micro-BIC, seuls 10 000 € seront imposés grâce à l’abattement forfaitaire.

Avec le régime réel, vous pourriez réduire ce montant encore davantage si vos charges atteignent 12 000 €.

Distinction entre LMNP et LMP (Loueur Meublé Non Professionnel/Professionnel)

Votre statut fiscal dépend principalement de deux critères : vos revenus locatifs et leur proportion dans vos revenus globaux.

  • LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) : Vous êtes LMNP si vos revenus locatifs ne dépassent pas 23 000 € par an ou si ces revenus représentent moins de 50 % de vos revenus totaux. Ce statut offre des démarches administratives simplifiées et des avantages fiscaux intéressants.
  • LMP (Loueur Meublé Professionnel) : Vous basculez en LMP si vos revenus locatifs dépassent les seuils ci-dessus. Ce statut est plus complexe, mais il permet de déduire un maximum de charges et d’imputer les déficits sur vos revenus globaux.

Eliane M., membre du Club VIP de Eldorado Immobilier et propriétaire d’un meublé de tourisme, témoigne : « En optimisant ma fiscalité avec le régime réel, j’ai réduit mes revenus imposables de moitié. C’était une démarche complexe au départ, mais avec l’aide d’un expert-comptable, j’ai pu maximiser mes bénéfices. Maintenant, je recommande cette approche à tous les hôtes sérieux. »



Quels régimes fiscaux pour les locations saisonnières ?

Fiscalité Locations Saisonnières


Pourquoi choisir le régime Micro-BIC ?

Le régime Micro-BIC est souvent le choix par défaut pour les propriétaires de locations saisonnières, en raison de sa simplicité et de ses avantages fiscaux.

Ce régime est destiné aux contribuables dont les revenus locatifs bruts annuels ne dépassent pas certains seuils :

  • 72 600 € pour les locations meublées classiques.
  • 176 200 € pour les meublés de tourisme classés (catégorie supérieure reconnue par l’administration).

Avec le Micro-BIC, un abattement fiscal forfaitaire s’applique automatiquement :

Exemple :

Si vous générez 50 000 € de revenus locatifs avec une location classique, seuls 25 000 € seront imposés après application de l’abattement de 50 %.

Pour un meublé de tourisme classé, le montant imposable ne serait que de 14 500 €.

Le Micro-BIC est idéal si vos charges (travaux, frais d’entretien, etc.) sont faibles, car il simplifie les démarches et offre un abattement forfaitaire attractif.

Quels avantages du régime réel ?

Le régime réel, bien qu’un peu plus complexe, est une solution puissante pour optimiser votre fiscalité, en particulier si vos charges réelles sont importantes.

Contrairement au Micro-BIC, ce régime permet de déduire l’ensemble des charges réelles associées à votre activité locative, notamment :

  • Les intérêts d’emprunt, qui peuvent représenter une part importante de vos charges.
  • Les travaux d’entretien ou d’amélioration (hors travaux de construction).
  • Les frais de gestion, comme les honoraires d’agence ou les frais de comptabilité.

De plus, le régime réel autorise la pratique des amortissements.

Cela signifie que vous pouvez déduire chaque année une fraction du prix d’achat de votre bien et des équipements, réduisant ainsi vos revenus imposables sur une longue période.

Exemple :

Imaginez percevoir 80 000 € de revenus locatifs bruts, mais avoir 40 000 € de charges (intérêts, travaux, frais divers).

Sous le régime réel, vous serez imposé uniquement sur 40 000 € après déduction de ces charges.

Avec les amortissements en plus, ce montant peut encore baisser.

Le régime réel est particulièrement avantageux si vous avez récemment acquis un bien immobilier ou si vous effectuez des travaux importants.

Micro-BIC ou réel : quel régime fiscal choisir ?

Choisir entre le Micro-BIC et le régime réel dépend principalement de vos revenus locatifs et du montant de vos charges.

Voici un tableau comparatif simplifié pour vous guider :

CritèreMicro-BICRégime réel
Seuil de revenus72 600 € / 176 200 €Pas de limite
Avantage fiscalAbattement de 50 % / 71 %Déduction des charges réelles + amortissements
Complexité administrativeSimpleNécessite une comptabilité précise
Idéal pourPropriétaires avec peu de chargesPropriétaires avec des charges élevées ou de nouveaux investissements

  • Revenus faibles et peu de charges : Le Micro-BIC est parfait si vous générez moins de 72 600 € et n’avez que peu de charges. Par exemple, un studio loué à 15 000 € par an avec 2 000 € de charges sera plus avantageux en Micro-BIC.
  • Revenus élevés et charges importantes : Si vos revenus locatifs sont supérieurs aux seuils du Micro-BIC ou que vos charges représentent une part significative, le régime réel s’impose. Par exemple, un grand appartement générant 100 000 € de revenus avec 60 000 € de charges sera bien mieux optimisé avec le régime réel.

Comment optimiser le choix de votre régime fiscal ?

  • Simulez vos charges et abattements : Avant de choisir un régime, évaluez vos charges sur une année complète pour déterminer lequel offre le plus d’économies fiscales.
  • Consultez un expert-comptable : Il pourra vous accompagner dans vos démarches et optimiser vos déclarations fiscales.

Avec ces informations, vous êtes armé pour maximiser vos revenus tout en respectant vos obligations fiscales.

Pauline R., lectrice assudie de Eldorado Immobilier et propriétaire d’un duplex en location saisonnière à Bordeaux, partage : « Au début, je pensais que le régime Micro-BIC serait toujours le plus simple. Mais après avoir fait une simulation avec un expert, j’ai découvert que le régime réel était bien plus rentable avec mes charges élevées, comme les intérêts d’emprunt et les travaux. »



Quelles taxes pour une location saisonnière en 2025 ?



Taxes et contributions spécifiques fiscalité


Quelle est la taxe de séjour en location saisonnière ?

La taxe de séjour est une obligation incontournable pour les propriétaires de locations saisonnières.

Collectée par les plateformes comme Airbnb ou directement par les propriétaires, elle est reversée aux communes pour financer les infrastructures touristiques.

  • Montant variable : La taxe de séjour dépend de plusieurs facteurs, notamment la catégorie du logement (meublé de tourisme classé ou non) et la zone géographique. Par exemple, dans certaines villes touristiques, elle peut atteindre jusqu’à 5 € par personne et par nuit.
  • Obligation légale : Le montant exact doit figurer dans les contrats de location et être clairement communiqué aux locataires avant leur arrivée.

Vérifiez auprès de votre mairie les taux appliqués dans votre commune et assurez-vous de collecter et reverser cette taxe dans les délais impartis pour éviter les sanctions.

Comment sont calculées les contributions sociales ?

Les revenus locatifs issus des locations saisonnières sont soumis aux contributions sociales, à un taux global de 17,2 %.

Ce taux inclut :

  • La CSG (Contribution Sociale Généralisée).
  • La CRDS (Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale).

Ces prélèvements s’appliquent que vous soyez sous le régime micro-BIC ou réel, et sont calculés sur les revenus imposables après abattement ou déduction des charges.

Pour un revenu imposable de 10 000 €, les contributions sociales s’élèveront à 1 720 €.

Autres taxes : Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)

La CFE est une taxe due par les propriétaires louant régulièrement des meublés. Elle est calculée sur la valeur locative cadastrale du bien et peut varier considérablement selon les communes.

  • Seuils d’exonération : Si vos revenus locatifs annuels ne dépassent pas 5 000 €, vous pouvez être exonéré.
  • Déclaration obligatoire : En tant que loueur saisonnier, vous devez déclarer votre activité auprès de l’administration fiscale pour établir votre éligibilité à cette taxe.

Informez-vous auprès de votre service des impôts locaux pour savoir si vous êtes concerné par la CFE et, le cas échéant, demandez une simulation pour éviter les mauvaises surprises.



Quelles obligations locales pour louer en 2025 ?

Les règles de location saisonnière varient considérablement d’une région à l’autre.

En 2025, plusieurs nouveautés locales méritent votre attention :

Comment enregistrer une location saisonnière ?

De nombreuses municipalités exigent désormais un numéro d’enregistrement pour toutes les locations saisonnières, même pour une durée limitée.

Ce numéro doit figurer dans toutes les annonces publiées en ligne.

Exemple : Paris impose un enregistrement systématique via une plateforme dédiée, avec un délai d’obtention de 15 jours.

Quelles règles pour louer en copropriété ?

Les syndicats de copropriété disposent désormais de moyens renforcés pour interdire ou limiter les locations saisonnières dans leurs règlements.

En 2025, une majorité simple en assemblée générale suffit pour adopter des restrictions.

Vérifiez le règlement de copropriété avant de lancer votre activité.

Quelle taxe de séjour pour une location saisonnière ?

Le montant de la taxe de séjour, collectée directement par les plateformes pour le compte des communes, a été ajusté dans certaines zones touristiques.

En 2025, cette taxe peut atteindre 5 € par nuitée et par personne dans les destinations prisées.

Informez vos locataires de ce coût supplémentaire lors de la réservation pour éviter les malentendus.



Comment optimiser la fiscalité de votre location en 2025 ?

Fiscalité Locations Saisonnières


Quelles astuces pour réduire ses impôts en 2025 ?

Pour optimiser la fiscalité de votre location saisonnière, il est crucial d’exploiter toutes les opportunités offertes par le régime réel.

Voici les principales déductions possibles :

Amortissements

Déduisez chaque année une partie du prix d’achat du bien immobilier et des équipements (mobilier, électroménager, etc.).

Charges déductibles

Intégrez les :

  • travaux d’entretien ou d’amélioration
  • intérêts d’emprunt
  • frais de gestion (agence, comptabilité)
  • primes d’assurance

Frais de publicité

Si vous investissez dans des annonces ou des photos professionnelles, ces frais sont également déductibles.

Pour un appartement générant 30 000€ de revenus bruts avec 15 000€ de charges et 5 000 € d’amortissements, seuls 10 000€ seront imposables.

Comment anticiper les changements fiscaux à venir ?

Anticiper les évolutions fiscales est essentiel pour maintenir une activité rentable et éviter les mauvaises surprises :

  • Veille fiscale active : Surveillez les modifications des plafonds micro-BIC et des seuils de taxation. Ces ajustements sont souvent alignés sur l’inflation.
  • Transition progressive vers le régime réel : Si vos charges augmentent ou si vous réalisez de nouveaux investissements, envisagez un passage au régime réel pour bénéficier de déductions supplémentaires.
  • Investir dans des logements écologiques : Les biens répondant aux critères environnementaux stricts peuvent offrir des avantages fiscaux supplémentaires (réduction de la taxe foncière, crédits d’impôt).

Consultez un expert-comptable pour établir un plan fiscal adapté à vos projets à moyen et long terme.



Quels risques pour une location non-conforme?

Comment éviter un contrôle fiscal en location?

Avec la transmission automatique des revenus par les plateformes, l’administration fiscale a accru ses moyens de contrôle.

Toute omission peut entraîner des redressements importants.

Un propriétaire ayant omis de déclarer 10 000 € de revenus locatifs risque une amende correspondant à 40 % des sommes dues, en plus des intérêts de retard.

Quelles sont les sanctions locales en 2025 ?

En cas de dépassement des 120 jours annuels ou de non-respect des obligations locales, les sanctions incluent :

  • Amendes allant de 5 000 € à 10 000 €.
  • Interdiction temporaire ou définitive de louer le bien

Tenez un calendrier précis de vos locations pour éviter ces dépassements.

Quelles responsabilités pour les propriétaires en 2025 ?

En cas de manquement à vos obligations légales (ex. : absence de déclaration en mairie, non-respect des normes de sécurité), votre responsabilité peut être engagée en cas d’incident, ce qui expose à des poursuites civiles voire pénales.

Hélène M., membre du Club VIP de Eldorado Immobilier et propriétaire d’un appartement en centre-ville de Paris, partage : « Ignorer les obligations fiscales et locales m’a coûté une amende de 5 000 €. Depuis, je respecte scrupuleusement les règles, notamment la déclaration en mairie et la limitation des 120 jours dans ma résidence principale. »


Lisez aussi :



Quelles sont les nouveautés fiscales en 2025 ?



Quelles sont les nouveautés fiscales en 2025?


La fiscalité des locations saisonnières évolue régulièrement.

Voici les principaux changements prévus pour 2025 :

Quels sont les seuils Micro-BIC en 2025 ?

Le seuil des revenus locatifs bruts pour bénéficier du régime Micro-BIC reste aligné avec l’inflation:

  • 72 800 € pour les locations meublées classiques.
  • 177 200 € pour les meublés de tourisme classés.

Vérifiez chaque année les seuils applicables sur le site officiel des impôts pour rester à jour.

Comment déclarer vos revenus locatifs en 2025 ?

Les plateformes comme Airbnb, Booking ou Abritel doivent transmettre directement aux autorités fiscales les revenus générés par leurs utilisateurs.

Cette automatisation renforce les contrôles et limite les risques d’omissions volontaires ou non.

Assurez-vous que les revenus déclarés sur votre espace fiscal correspondent à ceux communiqués par les plateformes.

Quelles sont les restrictions locales en 2025 ?

Certaines villes renforcent leurs réglementations, notamment en ce qui concerne la limitation des jours de location annuelle ou les obligations d’enregistrement.

Paris, Lyon et Nice ont, par exemple, instauré des quotas plus stricts pour les résidences principales.

Consultez votre mairie pour connaître les éventuelles nouvelles règles locales en 2025.

Quels avantages fiscaux pour les logements éco-responsables ?

Les propriétaires de logements répondant à des critères environnementaux spécifiques peuvent bénéficier d’un abattement fiscal supplémentaire.

Les critères incluent :

  • l’utilisation d’énergies renouvelables
  • l’isolation thermique renforcée
  • les équipements à faible consommation

Exemple :

Un meublé de tourisme classé avec une certification HQE (Haute Qualité Environnementale) peut bénéficier d’une réduction fiscale complémentaire de 10 %.

Quels enjeux énergétiques pour 2025 et au-delà ?

À compter du 1er janvier 2025, selon la loi n° 2024‑1039 du 19 novembre 2024, toute nouvelle mise en location saisonnière sera interdite pour les logements classés F ou G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).


En pratique, les propriétaires dont le bien se situe dans ces classes devront entreprendre des travaux d’isolation et de rénovation avant de proposer à nouveau le logement à la location de courte durée.

Par ailleurs, d’ici 2034, l’ensemble des biens loués, saisonniers ou non, devront afficher une performance énergétique minimale de classe D.

Les passoires thermiques auront donc totalement disparu du marché locatif.

Conséquences pour les propriétaires :

  • Obligation de travaux : isolation des parois, changement des fenêtres, remplacement du système de chauffage ou de production d’eau chaude, etc.
  • Budget à prévoir : bien estimer le coût des rénovations pour continuer à percevoir des revenus locatifs.
  • Aides disponibles : notamment MaPrimeRénov’, les certificats d’économies d’énergie (CEE) et d’éventuels dispositifs locaux mis en place par certaines collectivités.

Conseils pratiques

  • Réaliser un audit énergétique pour identifier précisément les postes de dépenses et les sources de déperdition de chaleur.
  • Comparer les devis de plusieurs artisans afin de trouver les meilleures solutions techniques et financières.
  • Anticiper les délais : les professionnels du bâtiment sont souvent très sollicités ; mieux vaut planifier les rénovations rapidement pour être conforme dans les temps.
  • Conserver toutes les factures de travaux : elles serviront d’éléments justificatifs en cas de contrôle fiscal ou pour bénéficier d’aides à la rénovation.

Quelles sanctions pour non-conformité en 2025 ?

Les sanctions pour absence de déclaration ou dépassement des seuils de location (120 jours pour les résidences principales dans certaines villes) ont été revues à la hausse :

  • Amende de 5 000 € pour absence de déclaration
  • Jusqu’à 10 000 € pour dépassement des limites de location annuelle.

Donc, respectez scrupuleusement les obligations déclaratives pour éviter les pénalités.

Sébastien L., lecteur fidèle de Eldorado Immobilier et hôte à Marseille, témoigne : « Avec la déclaration automatique des revenus par Airbnb, je n’ai plus à m’inquiéter d’oublier des montants. Cependant, je vérifie toujours ce que la plateforme transmet, car une erreur peut avoir de lourdes conséquences. »

Lirez également :



Conclusion

En 2025, maîtriser la fiscalité des locations saisonnières est essentiel pour maximiser vos revenus tout en restant conforme à la loi.

Entre choix de régimes fiscaux, nouveautés légales et obligations locales, chaque détail compte.

Faites-vous accompagner par un expert-comptable pour optimiser votre stratégie et sécuriser vos déclarations.


J’espère que vous appréciez la lecture de cet article.

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FAQ :

Qu’est-ce qu’une location saisonnière ?

Une location saisonnière est un logement meublé loué pour une courte durée, généralement liée au tourisme ou à des séjours professionnels. Elle est soumise à des règles spécifiques, comme la limitation à 90 jours consécutifs pour un même locataire.

Quelle est la différence entre location saisonnière et location meublée classique ?

La principale différence réside dans la durée et la nature des locataires : la location saisonnière vise les courts séjours, tandis que la location meublée classique concerne des contrats à moyen ou long terme (supérieurs à 12 mois).

Quels sont les seuils pour le régime Micro-BIC en 2025 ?

  • 72 800 € pour les locations meublées classiques.
  • 177 200 € pour les meublés de tourisme classés.

Comment choisir entre le régime Micro-BIC et le régime réel ?

Le régime Micro-BIC convient aux propriétaires ayant peu de charges, grâce à son abattement forfaitaire (50 % ou 71 %). Le régime réel est idéal pour ceux ayant des charges importantes, permettant la déduction des dépenses réelles et des amortissements.

Quels équipements sont obligatoires dans une location saisonnière ?

Le logement doit inclure, entre autres : literie avec couverture, table et chaises, ustensiles de cuisine, réfrigérateur, plaques de cuisson et vaisselle.

Dois-je déclarer ma location saisonnière à la mairie ?

Oui, dans de nombreuses communes, une déclaration ou un numéro d’enregistrement est obligatoire, notamment dans les grandes villes comme Paris ou Lyon.

Comment sont imposés les revenus locatifs ?

Ils sont classés dans les Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) et déclarés sous le régime Micro-BIC ou réel, selon vos revenus et charges.

Comment bénéficier des avantages fiscaux pour la rénovation énergétique ?

Investissez dans des travaux d’amélioration énergétique (isolation, chauffage performant, etc.) et conservez les factures. Ces investissements peuvent être déductibles sous le régime réel ou éligibles à des crédits d’impôt.

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Pierre est ingénieur agronome spécialisé dans l'aménagement du territoire (INA ENSA A), et urbaniste. Investisseur immobilier dans la location meublée courte et longue durée, il est passionné pour aider les propriétaires au quotidien. Il est l'auteur du Best Seller "Airbnb Master : les 200 secrets des nouveaux millionnaires de la location courte durée" et collabore avec de nombreux médias (Capital de M6, Le Monde, Le Parisien, Le Petit Futé...) Surtout, Pierre est à votre disposition pour échanger sur vos difficultés, laissez un commentaire !

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