Publié le 13 septembre, 2024

Mise à jour l13 septembre, 2024

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La location courte durée au Canada, idéale pour ceux qui souhaitent débuter une location saisonnière au Canada, désigne la location d’un logement meublé pour une période allant de quelques jours à plusieurs mois, principalement destinée aux voyageurs ou locataires temporaires.

Réglementée différemment selon les provinces, elle offre des opportunités d’investissement avec des obligations légales spécifiques.


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Locations courte durée au Canada

Location Saisonnière au Canada

14 % des foyers canadiens ont déclaré participer à la location courte durée, avec des taux de participation les plus élevés en Colombie-Britannique (21 %) et au Québec (19 %).

Débuter une location saisonnière au Canada peut donc être particulièrement rentable dans ces régions

La majorité des règles et réglementations canadiennes en matière de logement et de résidences temporaires sont légiférées au niveau provincial et municipal.

La province dans laquelle vous souhaitez posséder et exploiter une location courte durée déterminera en grande partie la manière dont vous aborderez votre entreprise.

En général, quel que soit le type de votre bien locatif (appartement, chambre, maison…), les baux durent environ un an, ils se terminent souvent à la date de la fin de l’année universitaire, c’est-à-dire vers le début du mois de juillet.

En Ontario, par exemple, il est relativement compliqué d’exploiter une entreprise de location courte durée.

Voici ce qu’il faut garder à l’esprit si vous essayez d’exploiter une location courte durée en Ontario:

Les voyageurs peuvent être considérés comme des résidents

En vertu de la loi ontarienne, il existe une certaine divergence quant à savoir si les voyageurs sont considérés comme des locataires.

Si vous louez simplement une chambre, les voyageurs ne bénéficient d’aucune protection juridique.

Si vous louez un logement entier, même pour quelques jours seulement, les voyageurs peuvent être considérés comme des locataires légaux.

Faites-leur signer un formulaire de bail standard, au cas où un problème surviendrait.

Vous ne pouvez pas expulser des résidents pour les convertir

Cela devrait aller de soi, mais il est illégal d’expulser des locataires longue durée existants pour convertir leur logement en location courte durée en Ontario.

Bien que vous soyez autorisé à expulser un locataire pour convertir un bâtiment à des fins commerciales, les locations courtes durées sont toujours considérées comme des résidences au regard de la législation ontarienne.

Les locataires ne peuvent pas louer sur Airbnb sans autorisation

Il se peut qu’un locataire tente de se lancer dans une opération immobilière.

Malheureusement, cela peut s’avérer néfaste pour le locataire, l’invité et vous, l’investisseur.

Les locataires ne sont pas autorisés à louer une partie de leur logement comme résidence de courte durée sans votre autorisation expresse.

Les obligations en matière d’assurance peuvent changer

De nombreux sites de location saisonnière, dont Airbnb, offrent certaines formes d’assurance limitée.

Il se peut que votre couverture doit également être modifiée si vous prévoyez de louer l’unité à courte durée.

Il est important de consulter votre courtier pour savoir comment vos responsabilités et obligations peuvent changer.

Comment réussir avec des locations courtes durée

Les locations courte durée, y compris celles de 6 mois, ont contribué à hauteur de plus de 3,1 milliards d’euros à l’économie nationale, avec un revenu annuel moyen de 5 450 € par hôte.

Si vous pensez qu’il vaut la peine de s’y retrouver dans la loi, il y a quelques points à prendre en considération pour aider votre entreprise de location courte durée à réussir.

Avant tout, vous devez vous assurer que votre investissement se trouve dans un endroit souhaitable.

« Au départ, j’étais réticent à louer mon condo en plein centre-ville en tant que location courte durée, mais après avoir fait des recherches et respecté les directives de la ville, cela a été une expérience enrichissante. J’ai pu connecter avec des personnes du monde entier, et le revenu a été un excellent complément à mon emploi principal. » – David R., Toronto

Si vous essayez de louer un logement de vacances dans une petite ville rurale ou même dans une grande banlieue avec un accès au transport en commun, il y a de fortes chances que vous ayez du mal à trouver suffisamment de clients pour faire des bénéfices chaque mois.

Une fois que vous avez un endroit très fréquenté par les vacanciers et d’autres types de clients, voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour contribuer au succès de votre entreprise de location courte durée :

Intégrer

En tête de liste des éléments importants pour réussir une location courte durée, il y a la constitution d’une société à responsabilité limitée (SARL) distincte, spécifiquement destinée à gérer votre bien locatif.

Gardez votre activité de location courte durée séparée de vos finances, ainsi que de toute activité de location longue durée que vous menez également.

Engager un photographe

La première impression est essentielle lorsqu’il s’agit de louer une propriété de vacances à courte durée.

Engagez un photographe professionnel qui viendra prendre des photos de votre propriété et les retouchera pour qu’elles paraissent brillantes et élégantes.

Votre location courte durée doit se démarquer des autres annonces de votre région. Pensez à des moyens d’utiliser l’imagerie pour rendre votre propriété unique et attrayante.

Revoir régulièrement votre liste

Il y a peu de choses plus importantes que d’examiner et de réviser constamment votre liste de biens immobiliers à courte durée.

Au moins une fois par mois, examinez votre liste et réfléchissez aux moyens de la réviser pour la rendre plus attrayante pour un public plus large ou pour augmenter le nombre de réservations que vous recevez chaque mois.

Payer des frais et des taxes

Location Saisonnière au Canada
La location courte durée est régie par le Code civil et par le Code du tourisme

Il y a de fortes chances pour que vous ayez à payer des frais de résidence temporaire et des taxes d’hôtel élevés lorsque vous effectuez une location courte durée.

Consultez l’expert fiscal de votre municipalité pour en savoir plus sur les types de taxes que vous devrez payer et sur la meilleure façon de les acquitter.

Établir des contrats de location

Même si vous ne louez un logement que pour quelques nuits, préparez un contrat de location qui dicte votre relation avec votre locataire temporaire.

Ce contrat pourrait servir de modèle à votre formulaire de location standard, mais il ne doit comporter que des stipulations relatives à une location courte durée.

Vous allez demander à vos futures locataires:

  • Un contrat de travail ( pas toujours obligatoire)
  • Un justificatif du paiement du premier et dernier loyer
  • Des garanties bancaires 

Évidemment, comme nous l’avons mentionné précédemment, cela va dépendre d’une province à une autre.

Faire signer le bail

Le bail doit contenir :

  • Le nom et les coordonnées du propriétaire et du locataire
  • L’adresse du bien locatif
  • Le loyer et les conditions pour le paiement (date et moyen de paiement)
  • La périodicité du paiement ( mensuelle, trimestrielle, …)
  • La durée du bail
  • Le condition sur le caution (remboursement ou non )
  • Prise en charge des réparations et entretiens
  • Condition de préavis
  • Les conditions en cas d’augmentation du loyer qui est souvent après un an de contrat
  • D’autres restrictions pour votre bien locatif (si il y en a)

Maintenir la satisfaction des clients

L’exploitation d’une entreprise de location courte durée s’apparente beaucoup plus à la possession d’une petite entreprise qu’à un investissement immobilier traditionnel.

Cela signifie que vous devez veiller à la satisfaction du client.

Vos évaluations et avis en ligne contribueront largement à déterminer si vous accueillerez davantage de clients à l’avenir.

En suivant ces étapes simples, vous pourrez établir et maintenir la rentabilité de votre location courte durée.

Une location courte durée a-t-elle un sens ?

Compte tenu des difficultés et de l’incertitude auxquelles sont confrontées les locations courtes durées, vous serez peut-être mieux à même de vous adapter aux structures de location longue durée plus traditionnelles.

Pour les investisseurs avertis possédant des actifs dans des endroits stratégiques, les locations courtes durées peuvent être une opportunité lucrative.

N’oubliez pas que les débuts de ce secteur sont à la fois une bénédiction et une malédiction.

Si les locations courtes durées offrent de grandes marges et des revenus réguliers, il y a des règles à respecter.

Faites vos devoirs, évaluez les modèles de coûts et informez-vous sur les stratégies possibles avant de convertir simplement votre logement en une location courte durée.

Quels impôts en location courte durée au Canada ?

Location Saisonnière au Canada
Investir dans le pays du sirop d’érable peut-il s’avérer judicieux?

Depuis que la location courte durée bat son plein, des sociétés comme Airbnb ont décidé de collaborer avec le gouvernement fédéral et provincial afin de proposer des règles protégeant en même temps le propriétaire, le locataire et la ville.

Au Canada, il est impératif de déclarer ses revenus à l’Agence du Revenu du Canada ou ARC.

Voici quelques concurrents d’Airbnb en termes de locations saisonnières !

Comment procéder à la déclaration de ces revenus ?

Si on prend en considération la célèbre plateforme Airbnb, on apprend qu’elle a décidé de travailler en collaboration avec l’ARC et H&R Block afin d’assister les Canadiens dans la déclaration de leurs revenus et pour les encourager à se conformer à la réglementation en vigueur pour la location saisonnière.

On recense deux sortes de revenus à déclarer :

  • Le revenu de location : pour la déclaration de ce revenu provenant de votre location saisonnière, vous devrez bien remplir le formulaire T776 conformément à l’État des locations immobilières et déclarer le revenu en question sur la ligne 126 de la déclaration fédérale.
  • Le revenu de société : si vous donnez des revenus en sus comme la cantine ou le nettoyage de vêtements, vous devez donner le formulaire T776, ligne 135 en ce qui concerne le revenu de travail indépendant ainsi que le régime de pensions du Canada.

La gestion de ses dépenses

Quand vous louez sur Airbnb, que ce soit pour une location saisonnière de 6 mois ou pour de plus courtes périodes, il existe deux éléments qui pourront être déduits de vos impôts et il est important de les savoir.

Il existe donc les dépenses courantes qui sont les dépenses liées à la période de location à savoir l’électricité ou encore le service de ménage par exemple.

Viennent ensuite les coûts en capital. Ce sont des avantages qui durent sur le long terme.

La location courte durée : ville par ville

La réglementation à Toronto

Location Saisonnière au Canada
L’hôtel de ville de Toronto

Les locations à court terme, qu’il s’agisse de séjours de 3 semaines ou de 6 mois, ont entraîné une augmentation de 20 % des prix de location dans les principales zones touristiques comme Toronto, Vancouver et Montréal.

Jusqu’à aujourd’hui, la province d’Ontario est en cours de discussion quant à la mise en place d’une réglementation de la location courte durée de moins de 28 jours.

Elle est déjà dotée de lignes directrices strictes et de recommandations qui sont faites pour les municipalités afin de les aider à sélectionner la façon dont elles veulent réguler la location saisonnière.

Le conseil municipal de Toronto a déjà acquiescé de multiples lois.

Mais il est à noter que celles-ci ont été portées en appel devant le Tribunal d’Appel de l’aménagement local, de ce fait, les règlements prennent un sacré retard, pouvant aller jusqu’au mois d’août 2019.

Grâce à ces différentes règles,

  • les plateformes de location courte durée, à l’instar d’Airbnb, devront obligatoirement détenir une licence.
  • Les propriétaires aux, devront même s’enregistrer auprès de la ville !
  • Additionnés à cela, les voyageurs auront la charge de s’acquitter d’une taxe municipale de 4% sur le logement. 

D’ores et déjà, nous savons que les principales dispositions visibles dans le règlement interdisent au particulier d’inscrire leur maison ou leur appartement à des finalités de location courte durée, sauf s’il s’agit de leur habitation principale.

Les pièces se situant dans les sous-sols ne peuvent pas être louées sauf si c’est la résidence principale du locataire.

Vous hésitez entre l’achat d’une résidence secondaire ou principale ? On vous dit tout ici !

La ville de Vancouver

Location Saisonnière au Canada
Le phare de Vancouver

À un moment donné, il fut illégal de louer sa maison sur des plateformes comme Airbnb à Vancouver, sauf si le propriétaire détenait un permis valide.

Pourtant, beaucoup de personnes arrivent à enfreindre la réglementation.

Pour ce faire, la province a décidé d’imposer un permis commercial pour les personnes désirant louer leur maison principale à courte durée sur ces sites, le but étant d’exclure les suites secondaires et les maisons de ruelles. 

Quid de la Province de Québec

Location Saisonnière au Canada

Avant de faire un point sur la ville de Montréal, il est important de savoir les réglementations dans la province de Québec.

Point n°1 : Est-il important de recevoir un certificat de classification pour louer son bien à courte durée ?

Muni de votre certificat de classification, il vous sera possible d’exploiter un établissement en tant que maison locative saisonnière. Le certificat est absolument indispensable dans l’un des cas cités ci-dessous :

  • Si vous louez un ou plusieurs de vos logements (hors résidence principale) de façon régulière, pour une durée de moins de 31 jours, et que vous êtes une société/personne morale, vous devez avoir le certificat de classification.
  • Si vous avez une ou plusieurs maisons, mais dont vous n’êtes pas propriétaire et que les résidences en question répondent aux critères indiqués, alors vous devez aussi détenir un certificat de classification.
  • Dans le cas où vous louez votre résidence principale, ce certificat n’est pas obligatoire sauf si vous le demandez. 

À Québec, les résidences sont classées en plusieurs catégories : il y a les suites, les appartements, les maisons, les chalets, les zones de camping ou prêts-à-camper, ce qui peut influencer le statut de votre location saisonnière.

Lorsqu’un bien est habité de façon régulière, on dit que la fréquentation est constante, récurrente et continue.

Point n°2 : Les conditions pour avoir un certificat de classification

Afin d’obtenir un certificat de classification, il est impératif que le propriétaire suive à la lettre les règlements municipaux.

Ensuite, il est impératif d’avoir une assurance responsabilité civile de 2 millions de dollars.

N’oublions pas le fait que l’établissement doit avoir réussi son inspection par un classificateur CITQ. 

Le CITQ inspecte surtout la qualité des différentes pièces de la résidence et surtout comment il est bien entretenu et conservé, dans le cadre d’une location saisonnière.

Aussi, la propreté de votre logement est inspectée minutieusement.

Les services que vous proposez sont-ils également à la hauteur ou manque-t-il certaines choses ? Si tous les éléments d’un tourisme durable sont présents, alors, c’est un point positif pour vous.

Même si vous n’êtes pas contraint à donner un certificat de classification, vous devez vous assurer que c’est autorisé dans la municipalité où vous vous situez !

Aussi, vous devrez donner le revenu généré par le loyer.

N’oubliez pas d’imposer aux clients la taxe sur l’hébergement et de la remettre avec la TPS et la TVQ à Revenu Québec.

Point n°3 : Les taxes

Il faut noter qu’une taxe sur l’hébergement doit obligatoirement être collectée toutes les fois où une unité est louée pour une période de plus de 6heures.

Cette taxe est récupérée toutes les 24 heures et elle est perçue automatiquement par les plateformes comme Airbnb, qui elle, la reverse à Revenu Québec. 

Vous devez aussi respecter les autres règles comme celles relatives à la copropriété, les baux, les règles d’organisation de locataires ou encore les règles HOA.

Aussi, les différentes plateformes ont leurs règles, comme Airbnb par exemple qui est soumis à des règles relatives à la sécurité, le respect des voisins… En cas de non-respect de ces règles, vous encourez jusqu’à 50 000 dollars d’amende.

Point n°4 : Le zonage

Dans divers quartiers de la ville de Québec, il n’est pas possible de louer un bien à courte durée. Dans les zones où c’est possible, il faut avoir un certificat attestant que l’usage est à des fins touristiques uniquement.

Pour savoir si vous êtes éligible ou non, vous pouvez jeter un œil au site web de la ville de Québec.

Vous y verrez une carte avec les différentes zones où il est possible de louer à court terme.

Dans le cas de Montréal

À Montréal comme dans chaque arrondissement, les lois de zonage sont régies par le Master Plan.

Tout d’abord, on constate que la ville a banni l’utilisation des boîtes à clé comme les supports vélos ou les parcomètres sur les terrains publics.

Dans le centre-ville, il doit au moins y avoir 150 m entre chaque location saisonnière. Dans certains coins, cela est même prohibé de louer à courte durée. 

Mais afin d’avoir un certificat de classification, votre unité de location saisonnière doit appartenir à la section des appartements et des chambres d’hôtes.

À Plateau-Mont-Royal par exemple, les zones autorisées sont sur le boulevard St-Laurent, entre les rues Sherbrooke et Mont-Royal et sur la rue St-Denis entre les rues Sherbrooke et Gilford.

Investir dans des chalets (top 9 astuces)

La rentabilité se fait à l’achat

Pour acheter un chalet qui peut s’autofinancer, il faut d’abord analyser les deux marchés suivants :

  • A | Le marché du logement
  • B | Le marché de la location courte durée.

La toute première priorité est de connaître la valeur marchande des propriétés en pleine nature dans la région qui vous intéresse, en visitant des sites tels que Centris.ca ou DuProprio.com afin de découvrir de véritables aubaines.

Si le chalet que vous comptez acheter est vieux et en mauvais état, le prix d’achat sera plus bas, mais cela aura également un impact sur le prix que vous pourrez demander pour les locations courte durée.

Si, en revanche, le chalet est tout neuf, son prix d’achat sera plus élevé, mais cela signifie également que vous pourrez demander beaucoup plus pour les locations.

C’est pourquoi, tout en explorant le marché du logement, vous devez également évaluer la valeur de location courte durée du chalet qui vous intéresse dans la région en question, en utilisant des sites tels que WeChalet.com

Les prix de location varient entre le milieu de la semaine et le week-end, et ils fluctuent également en fonction de la saison.

Vous devez donc effectuer des recherches approfondies sur plusieurs sites afin de déterminer le véritable potentiel de revenus de Location courte durée du chalet que vous souhaitez acquérir.

« Après ma retraite, j’ai décidé d’investir dans une petite propriété près de la région de Niagara. Le marché de la location à court terme est en plein essor ici, surtout avec les touristes qui visitent les chutes. Ce n’est pas seulement une question de revenus, c’est aussi une question de rencontrer de nouvelles personnes et de rendre leur séjour mémorable. »Emily K., Niagara Falls

Grande propriété = plus de revenus

D’une manière générale, plus un chalet peut accueillir de personnes, plus son achat sera coûteux.

En revanche, vous pourrez demander un tarif de location courte durée beaucoup plus élevé si votre logement peut accueillir des groupes plus nombreux.

En fonction de votre budget, je trouve qu’il est toujours préférable de viser un investissement locatif de vacances avec trois chambres et plus.

En effet, avec un canapé-lit et un ensemble de lits superposés, vous devriez alors pouvoir accueillir environ 8 personnes et plus à votre place.

Plus le chalet est petit (deux chambres à coucher ou moins), plus le marché de la location courte durée est saturé, car il existe de nombreuses possibilités d’accueillir de petits groupes de 6 personnes ou moins.

Cela peut rendre votre propriété difficile à louer toute l’année.

Plus le chalet est grand (5 chambres à coucher et plus), moins vous risquez de rencontrer d’offres sur le marché des grands groupes.

Cela signifie que vous avez plus de chances d’obtenir des réservations importantes qui sont très rentables.

Toutefois, cela peut se retourner contre vous et si un chalet est trop grand, il peut devenir difficile à louer en basse saison, car les grands groupes voyagent normalement tous en haute saison.

N’oubliez pas non plus que si votre chalet a quelque chose d’unique à offrir, il aura plus de chances de se mettre à l’écart et de se distinguer de la concurrence.

Lac ou station de ski : jackpot 

Location Saisonnière au Canada
La proximité d’un lac ou d’un centre de ski est très souhaitable, tout au long de l’année au Québec, et c’est une particularité de notre province

En Ontario, par exemple, il n’y a vraiment que trois saisons pour la location de chalets, car il n’y a pas autant de pistes de ski que dans notre province, ce qui réduit considérablement les revenus de location de chalets pour nos proches voisins en hiver.

La proximité d’un lac ou d’un centre de ski a une incidence directe sur le prix d’achat, mais elle augmente également les revenus annuels de location.

Si votre chalet est éloigné d’une piste de ski, par exemple, il sera probablement plus difficile à louer en hiver, ce qui réduira considérablement vos revenus de location courte durée.

Mais, ceci dit, si le chalet est proche d’une piste de ski-doo, il sera toujours possible de le louer même en hiver.

Spa ou sans spa, telle est la question

Il y a généralement plus de demande pour un chalet avec spa que pour un chalet sans spa.

Il est bon de se rappeler qu’un spa peut facilement être ajouté à votre propriété pour seulement 10 000 €.

Le problème avec les spas, cependant, est qu’ils ajoutent un certain nombre de complexités à l’équation ; ils ajoutent également des coûts d’entretien importants lorsque les clients font un mauvais usage du spa pendant les périodes de location.

Imaginez par exemple que vos clients commencent à boire du vin dans le spa et qu’ils en cassent un verre.

Il se peut aussi que vous soyez trop occupé pour changer l’eau du spa entre les locations ; vos clients attrapent alors une maladie de peau et font des commentaires négatifs et publics à ce sujet dans la section « Commentaires » de votre annonce.

Cela fait vraiment mal.

Les spas peuvent rapidement devenir un peu un mal de tête.

C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas personnellement de spa sur notre propriété, d’autant plus que nous sommes situés à seulement 5 minutes de Bolton Spa.

Et cela ne nous a pas empêchés de payer notre propriété avec des locations, même si nous n’avons pas de spa.

Je suis toujours très conscient du fait que le fait d’avoir un spa nous permettrait d’augmenter nos revenus de location annuels.

Au fait, si vous êtes trop occupé pour vous occuper de votre spa ou pour en faire l’entretien vous-même, il existe sur le marché un certain nombre de prestataires de services qui s’occuperont de l’entretien de votre spa pour environ 200 dollars par mois.

N’oubliez pas cependant que si vous achetez un spa, vous devrez prévoir environ 100 €€ par mois pour les frais d’électricité ; l’entretien de votre spa vous coûtera donc 300 € par mois, soit 3 600 € par an.

Vous devrez considérer tout cela très sérieusement avant d’envisager un achat.

Proximité d’une grande ville : jackpot aussi

Vous devez également savoir que si votre investissement locatif de vacances est situé à moins de deux heures d’une grande ville, comme Québec ou Montréal, cela augmentera considérablement la probabilité que vous obteniez des réservations à un prix de location élevé ;

La grande majorité des clients du week-end sont en effet des citadins désireux de s’échapper de la grande ville et de communier avec la nature et la nature sauvage.

Comme tout citadin qui loue un chalet doit faire face à la circulation du week-end en partant le vendredi et en revenant le dimanche, les citadins branchés préfèrent généralement avoir à faire moins de deux heures de route.

Vous devez également vous rappeler que plus vous êtes éloigné d’une grande ville en voiture, plus vous devrez baisser le prix de location de votre chalet afin de battre vos concurrents et de réussir à attirer les foules de la ville.

Assurez vous d’avoir un permis de louer en courte durée

Comme vous le savez probablement déjà, les Québécois sont les personnes les plus taxées au monde et notre cher gouvernement aime nous compliquer la vie au maximum lorsque vous souhaitez mettre une propriété en location courte durée au Québec.

En effet, afin d’autofinancer votre investissement locatif de vacances tout en respectant la réglementation municipale, il est nécessaire de vous assurer que vous êtes effectivement autorisé à mettre en location votre propriété pendant au moins 31 jours sans avoir besoin d’un permis.

Ces lois et règlements sont extrêmement compliqués et n’ont cessé d’évoluer ces dernières années.

Au moment de la rédaction de cet article, tout propriétaire de chalet est tenu :

  • d’obtenir une déclaration de classification de la Corporation de l’Industrie Touristique du Québec,
  • communément appelée CITQ,
  • avant de pouvoir mettre légalement sa propriété en location.

En fait, depuis 2018, la Loi sur les établissements d’hébergement touristique n’est plus appliquée par la CITQ elle-même mais plutôt par les inspecteurs et agents de Revenu Québec, et ce, dans le but évident d’éduquer (ou de terroriser) les personnes qui osent effectuer des locations courte durée illégalement sans permis valide.

Cela peut, à son tour, affecter considérablement votre capacité à rentabiliser votre chalet par la location.

Voici comment vous éviter les ennuis en trois étapes faciles.

  • Avant de vous engager dans l’achat d’une location de vacances, assurez-vous que la municipalité où elle est située autorise effectivement les locations courtes durées.
  • Pour savoir si c’est le cas, appelez le service de planification de votre municipalité ; il vérifiera l’adresse et vous fera savoir si le zonage de la zone qui vous intéresse permet la location de chalets pour moins de 31 jours.
  • Si les locations courtes durées sont autorisées, vous devrez alors demander un permis de la CITQ une fois que vous serez propriétaire, et ce en suivant cette procédure.
  • D’ailleurs, les frais administratifs annuels de la CITQ continuent d’augmenter d’année en année, et ils atteignent actuellement 378,20 $ + taxes applicables par propriété.

En prime, une fois votre cotisation payée, vous aurez le plaisir de recevoir, tous les deux ans, la visite d’un évaluateur/inspecteur de Revenu Québec qui examinera minutieusement votre magnifique chalet afin de lui attribuer une cote sur une échelle de un à cinq étoiles.

Au cours de la visite, ces inspecteurs feront ce qu’ils jugent bon de faire, et ouvriront probablement toutes les armoires et tous les tiroirs, en prenant des photos de votre vaisselle et même de vos sous-vêtements.

Je sais, je sais, leur processus est extrêmement intrusif…

Cela semble d’autant plus inutile que le système de classification est extrêmement archaïque et remonte à l’époque pré-internet.

L’un de vos voyageurs va-t-il un jour lire les revues imprimées que la CITQ compile, avant de louer votre chalet, afin de déterminer combien d’étoiles le gouvernement vous a attribuées ?

Vérifiez avec votre banquier et votre assureur avant de conclure

Au Québec, le gouvernement oblige les propriétaires de chalets de vacances à souscrire une assurance responsabilité civile d’au moins 2 000 000 € avant que la propriété puisse être légalement louée.

Cela dit, il n’est pas toujours suffisant d’appeler son courtier d’assurance pour augmenter sa couverture.

En effet, vous devez également informer votre courtier de toute modification importante de son évaluation.

La location de votre chalet à un tiers représente un changement important.

Ne pas le mentionner à votre courtier, c’est comme jouer avec le feu. L’investissement dans une location de vacances peut être risqué si vous n’êtes pas bien assuré.

Si, par exemple, vous deviez louer votre chalet à des touristes et que votre vieux barbecue prenait feu et brûlait votre magnifique chalet, les choses pourraient se compliquer.

Si votre courtier découvrait au cours de son enquête que la maison était utilisée par un tiers que vous ne connaissez pas vraiment, vous pourriez ne pas être remboursé ou ne recevoir qu’une partie de votre indemnité. C’est bien triste. C’est un triste investissement dans la location de vacances.

Veuillez noter que certains courtiers ont commencé à s’adapter à ce nouveau contexte de location courte durée et que certains proposent désormais des polices de « location de chalet ».

Selon l’article suivant de La Presse, « Le processus recommandé actuellement, lorsqu’il s’agit de résidences secondaires ou de propriétés saisonnières, est d’informer le courtier que la propriété est louée.

Le courtier demandera alors au client de faire des prévisions de location.

Lorsque la propriété est louée pour une période de moins de 30 jours par an, dans la plupart des cas, la police reste inchangée, mais certaines compagnies d’assurance peuvent encore l’interdire », explique Nathalie Lemieux, présidente de JA Lemieux Assurances et Services financiers. Lorsqu’un propriétaire de chalet prévoit de louer sa propriété pendant plus de 30 jours non consécutifs par an, une couverture spécifique pour la location courte durée sera exigée.

Cela va au-delà des termes des polices d’assurance ordinaires que la plupart des propriétaires auront.

En principe, assurez-vous de bien vous renseigner sur la question de l’assurance avant de conclure votre achat.

Vérifiez les impôts fonciers

Voilà, en gros, ce dont vous devez vous souvenir.

Cet article de blog n’est pas censé être un cours de fiscalité 101, et même les meilleurs experts fiscaux que j’ai rencontrés ont rarement eu les réponses aux questions fiscales qui se posent en ces temps numériques.

Toute personne qui loue un bien immobilier à court terme est tenue par la loi de déclarer ses revenus locatifs.

En fonction de vos autres sources de revenus, vous pourriez devoir payer des impôts sur vos revenus locatifs.

Dans certaines municipalités, les taxes municipales peuvent être prélevées sur l’ensemble de l’immeuble si des locations courtes durées ont lieu à l’intérieur de celui-ci.

Non seulement des impôts fonciers seront dus, mais vous devrez peut-être aussi percevoir la TPS et la TVQ si vous finissez par générer plus de 30 000 $ par an (ce total comprend également les revenus des travailleurs indépendants).

Si vous devez percevoir la TPS et la TVQ sur vos locations, vous risquez également d’être obligé de les percevoir sur la vente de votre propriété, si vous la vendez en fin de compte.

Ça fait mal !

Les questions fiscales sont très complexes et je vous recommande fortement d’appeler un comptable ou un conseiller fiscal, si vous envisagez sérieusement l’achat d’un chalet au Québec pour le louer à court terme ; ces personnes pourraient être en mesure de répondre à toutes vos questions.

Ré-injectez vos bénéfices dans votre chalet 

Location Saisonnière au Canada
Il faut cesser de voir ça comme de l’investissement, se loger est une dépense, que ce soit dans une maison ou dans un chalet

Après avoir dépensé toutes vos économies pour l’achat de votre chalet, payé le permis de la CITQ, souscrit une police d’assurance adéquate et payé toutes les taxes nécessaires, il se peut que vous n’ayez plus grand-chose pour faire passer votre nouvelle propriété à travers la métamorphose du siècle.

Il n’en reste pas moins que lorsqu’un chalet est magnifique, les gens sont prêts à payer cher pour avoir le plaisir d’y séjourner.

Plus votre chalet est beau, plus vous pourrez faire payer, ce qui vous aidera à consacrer plus d’argent au remboursement de l’achat lui-même.

Heureusement, en utilisant vos revenus de location courte durée, vous pourrez réinvestir vos liquidités dans le chalet afin de le rendre irrésistible quelle que soit la saison.

Et la bonne nouvelle, c’est que toutes les dépenses de rénovation sont généralement entièrement, ou du moins partiellement, déductibles des impôts.

Vous devrez donc réinvestir dans la propriété si vous voulez, à terme, maximiser vos revenus locatifs.

Là encore, un bon comptable ou un expert fiscal pourra vous donner des conseils sur la manière d’optimiser l’utilisation stratégique de vos dépenses de rénovation à des fins de déduction fiscale.

Comme nous pouvons le voir donc, il y a certaines législations à respecter au Canada et au Quebec dans le cadre de la location de sa résidence pour en tirer des bénéfices.

Pour mieux vous servir, voici le simulateur de rentabilité développé par Eldorado Immobilier pour une étude de marché parfaite basée sur les plus grands sites de location de vacances.

Conclusion

La situation saisonnière du Canada, notamment au Québec, offre des opportunités lucratives aux investisseurs.

Cependant, la réussite passe par une compréhension approfondie des réglementations locales, une gestion immobilière rigoureuse et la satisfaction de la clientèle.

Pour ceux qui envisagent d’investir dans un chalet ou une résidence de courte durée, la planification est essentielle.

De la création d’une société immobilière durable (SAR) à l’obtention des permis nécessaires, chaque étape doit être soigneusement planifiée pour assurer la rentabilité de l’investissement.

En suivant les conseils pratiques évoqués dans cet article, vous serez mieux armé pour naviguer dans les complexités juridiques et fiscales, tout en maximisant vos revenus locatifs.



J’espère que vous appréciez la lecture de cet article.

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FAQ

Qu'est-ce que la location courte durée au Canada ?

La location courte durée au Canada désigne la location d’un logement meublé pour une durée variant d’une nuit à plusieurs mois. Elle est souvent utilisée par des voyageurs, des professionnels en déplacement ou des locataires temporaires. Les réglementations varient selon les provinces et les municipalités.

Quels sont les avantages de la location courte durée au Canada ?

La location courte durée peut offrir des revenus locatifs élevés, une flexibilité pour les propriétaires, et la possibilité de maximiser l’utilisation d’une propriété. Cependant, elle nécessite une gestion active et une connaissance des obligations légales et fiscales.

Quelles sont les obligations légales pour la location courte durée au Canada ?

Les obligations varient selon les provinces, mais incluent généralement l’enregistrement de la propriété, l’obtention de licences locales, la conformité aux réglementations de sécurité et de zonage, et la déclaration des revenus à l’Agence du revenu du Canada (ARC).

Comment déclarer les revenus de location courte durée au Canada ?

Les revenus de location courte durée doivent être déclarés à l’ARC. Ils sont généralement considérés comme des revenus de location, et il est nécessaire de remplir le formulaire T776 (État des revenus de location) pour la déclaration annuelle.

Quelle est la meilleure province pour investir dans la location courte durée ?

Le Québec, l’Ontario, et la Colombie-Britannique sont populaires pour la location courte durée en raison de leur attractivité touristique et des réglementations favorables. Cependant, il est crucial de bien se renseigner sur les lois locales avant d’investir.

Quel est le coût moyen d'une location courte durée au Canada ?

Le coût moyen varie en fonction de la ville et du type de propriété. Par exemple, à Toronto, le loyer mensuel moyen pour une location courte durée peut dépasser les 2 000 $, tandis qu’à Montréal, il est plus proche de 1 500 $.

Quelles sont les villes les plus rentables pour la location courte durée au Canada ?

Les villes comme Vancouver, Toronto, et Montréal sont parmi les plus rentables en raison de leur forte demande touristique. Des villes plus petites comme Québec ou Victoria peuvent également offrir de bonnes opportunités d’investissement.

Quelles sont les conséquences fiscales de la location courte durée ?

En plus des impôts sur le revenu, vous pourriez être soumis à des taxes spécifiques comme la taxe sur l’hébergement temporaire. Il est important de consulter un conseiller fiscal pour comprendre toutes les implications.

Comment choisir la bonne assurance pour une location courte durée ?

Il est essentiel de souscrire une assurance responsabilité civile qui couvre les risques liés à la location de courte durée. Certaines assurances spécialisées pour les locations de vacances peuvent offrir une couverture supplémentaire pour les dommages causés par les locataires.

Quels outils utiliser pour gérer efficacement une location courte durée ?

Des logiciels de gestion de location, comme Airbnb, Booking.com ou des plateformes dédiées, peuvent aider à automatiser les réservations, la communication avec les locataires, et la gestion des calendriers.

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Pierre est ingénieur agronome spécialisé dans l'aménagement du territoire (INA ENSA A), et urbaniste. Investisseur immobilier dans la location meublée courte et longue durée, il est passionné pour aider les propriétaires au quotidien. Il est l'auteur du Best Seller "Airbnb Master : les 200 secrets des nouveaux millionnaires de la location courte durée" et collabore avec de nombreux médias (Capital de M6, Le Monde, Le Parisien, Le Petit Futé...) Surtout, Pierre est à votre disposition pour échanger sur vos difficultés, laissez un commentaire !

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