Publié le 30 juillet, 2024

Mise à jour l21 août, 2024

La location courte durée, ou location saisonnière, est une activité lucrative pour les propriétaires.

Toutefois, la réglementation change régulièrement, et il est essentiel de comprendre les implications fiscales, notamment l’abattement Airbnb.


L’abattement fiscal pour les locations Airbnb en France permet de réduire la base imposable des revenus locatifs.

En 2024, la nouvelle réglementation réduit cet abattement de 30% à 71% pour les meublés non classés, impactant significativement les impôts des propriétaires. Les locations courte durée doivent également respecter des règles strictes de déclaration et de taxe de séjour.


Maîtrisez-vous l’abattement fiscal Airbnb ?

Bienvenue à notre quizz interactif sur l’abattement Airbnb ! Testez vos connaissances et découvrez comment les nouvelles réglementations peuvent impacter vos revenus locatifs.

Question 1/8


Législation anti-Airbnb : Historique, Raisons et Objectifs

Location Courte Durée : Réglementation, fiscalité
Le propriétaire peut aussi louer sa résidence principale pour une courte durée

Historique de la loi « anti-Airbnb »

En 2020, Airbnb a généré plus de 4,7 milliards de dollars de revenus, malgré la pandémie mondiale.

La loi dite « anti-Airbnb » a été mise en place en réponse à l’essor fulgurant des plateformes de location courte durée, telles qu’Airbnb.

Cette législation, adoptée en plusieurs phases depuis les années 2010, vise à réguler un secteur en pleine expansion et à répondre aux préoccupations croissantes des municipalités et des résidents permanents.

La première étape notable a été la loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) de 2014, qui a introduit des mesures pour limiter la durée de location des résidences principales à 120 jours par an.

Cette loi a été suivie par diverses modifications et renforcements, incluant:

  • l’obligation pour les propriétaires de s’enregistrer auprès des mairies
  • et de se conformer à des régulations locales plus strictes.

Raisons de l’adoption de la loi

Selon une étude de 2019, environ 80 % des logements en location courte durée dans les grandes villes françaises sont des résidences secondaires.

La montée en puissance des locations courte durée via des plateformes numériques a engendré plusieurs problèmes socio-économiques et urbains.

Parmi les principales raisons de l’adoption de la loi « anti-Airbnb », on peut citer :

  1. Pénurie de logements à long terme : La conversion massive d’appartements en locations courte durée a réduit l’offre de logements disponibles pour les résidents permanents, exacerbant la crise du logement dans les grandes villes.
  2. Inflation des loyers : La rentabilité plus élevée des locations touristiques a incité de nombreux propriétaires à augmenter les loyers des locations traditionnelles, rendant les logements encore plus inaccessibles pour les habitants locaux.
  3. Conflits de voisinage : L’afflux constant de touristes peut perturber la tranquillité des quartiers résidentiels, entraînant des conflits avec les voisins et des plaintes concernant le bruit et la sécurité.
  4. Impact sur l’économie locale : Les locations courte durée, souvent non déclarées, échappent en partie aux taxes locales et nationales, privant ainsi les collectivités de revenus importants.

Objectifs visés par la réduction de l’abattement fiscal

En 2021, les recettes fiscales issues des locations courte durée ont augmenté de 27 % grâce à une meilleure régulation et à l’augmentation des déclarations obligatoires.

L’une des mesures phares de la législation « anti-Airbnb » est la réduction de l’abattement fiscal appliqué aux revenus tirés de la location courte durée.

Initialement, les revenus issus de ces locations bénéficiaient d’un abattement forfaitaire de 50% dans le cadre du régime micro-BIC.

Toutefois, pour décourager la prolifération de ce type de location et rétablir un certain équilibre sur le marché locatif, cet abattement a été progressivement réduit.

Les objectifs principaux de cette réduction sont les suivants :

  1. Encourager les locations longue durée : En rendant la location courte durée moins avantageuse fiscalement, les pouvoirs publics espèrent inciter les propriétaires à revenir vers des baux plus longs, contribuant ainsi à augmenter l’offre de logements disponibles pour les résidents permanents.
  2. Augmenter les recettes fiscales : Réduire l’abattement permet d’augmenter les recettes fiscales provenant des locations courte durée, contribuant ainsi au financement des services publics et des infrastructures locales.
  3. Réguler le marché de la location : En imposant des contraintes financières supplémentaires, les autorités cherchent à réguler un marché souvent jugé comme échappant aux contrôles traditionnels et à promouvoir une concurrence plus équitable entre les différents types de location.

Aurélie, propriétaire à Bordeaux, partage son expérience avec les nouvelles régulations fiscales:

« Lorsque les règles fiscales ont changé, j’ai dû adapter ma stratégie en passant d’une location courte durée à une location longue durée pour maintenir ma rentabilité. »

Réduction de l’abattement fiscal pour Airbnb : de 71 % à 30 %

Location Courte Durée : Réglementation, fiscalité

L’un des aspects les plus significatifs de la législation « anti-Airbnb » concerne la réduction de l’abattement fiscal applicable aux revenus tirés de la location courte durée.

Initialement, les revenus générés par ce type de location bénéficiaient d’un abattement de 71 % dans le cadre du régime micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) pour les meublés de tourisme classés, ce qui signifiait que seuls 29 % des revenus étaient imposables.

Cependant, pour les locations non classées, cet abattement a été drastiquement réduit à 30 %, rendant 70 % des revenus imposables.

Cette modification vise à diminuer l’attractivité fiscale des locations courte durée par rapport aux locations traditionnelles, encourageant ainsi les propriétaires à opter pour des baux plus longs et plus stables.

Comparaison avec les régimes fiscaux antérieurs

Avant l’introduction des nouvelles régulations, les propriétaires pouvaient bénéficier d’un abattement fiscal très avantageux de 71 %, ce qui leur permettait de déclarer une portion nettement réduite de leurs revenus.

Par exemple, pour un revenu locatif annuel de 20 000 €, seulement 5 800 € étaient soumis à l’impôt.

Avec le nouveau régime, cet avantage est fortement réduit.

Sous le nouveau seuil de 30 %, pour le même revenu locatif annuel de 20 000 €, ce sont désormais 14 000 € qui sont imposables.

Cette comparaison met en évidence la différence significative dans les charges fiscales, illustrant le tournant opéré par les autorités pour rendre la location courte durée moins fiscalement avantageuse.

Exemples concrets de calcul des nouvelles charges fiscales

Prenons un exemple concret pour illustrer l’impact de ces modifications fiscales :

  1. Avant la modification (abattement de 71 %) :
    • Revenu locatif annuel : 20 000 €
    • Abattement fiscal : 71 % de 20 000 € = 14 200 €
    • Revenu imposable : 20 000 € – 14 200 € = 5 800 €
    • Taux d’imposition : Supposons 30 %
    • Impôt à payer : 30 % de 5 800 € = 1 740 €
  2. Après la modification (abattement de 30 %) :
    • Revenu locatif annuel : 20 000 €
    • Abattement fiscal : 30 % de 20 000 € = 6 000 €
    • Revenu imposable : 20 000 € – 6 000 € = 14 000 €
    • Taux d’imposition : Supposons 30 %
    • Impôt à payer : 30 % de 14 000 € = 4 200 €

En comparant ces deux situations, on observe une augmentation de l’impôt de 2 460 €, illustrant l’impact significatif des nouvelles régulations sur les charges fiscales des propriétaires.

Cette réforme vise à équilibrer le marché locatif et à encourager des pratiques de location plus alignées avec les besoins de logement à long terme des résidents.

Nicolas, un investisseur immobilier à Nice, explique comment il a géré les nouvelles charges fiscales:

« La réduction de l’abattement fiscal a fortement impacté mes revenus. J’ai donc opté pour le classement de mes biens en meublés de tourisme pour bénéficier d’un meilleur abattement. »



Impacts financiers pour les propriétaires

Location Courte Durée : Réglementation, fiscalité

Analyse des impacts financiers pour différents profils de propriétaires

Les changements de l’abattement fiscal affectent divers profils de propriétaires de manière différente.

Analysons les impacts pour deux profils types : un propriétaire de résidence principale à Paris et un propriétaire de résidence secondaire à Nice.

=>Propriétaire de résidence principale à Paris :

  • Situation actuelle : Loue sa résidence principale pour des périodes courtes lorsqu’il est en déplacement.
  • Revenus locatifs annuels : 30 000 €
  • Ancien régime fiscal (abattement de 71 %) :
    • Abattement fiscal : 71 % de 30 000 € = 21 300 €
    • Revenu imposable : 30 000 € – 21 300 € = 8 700 €
    • Impôt à payer (supposons 30 %) : 30 % de 8 700 € = 2 610 €
  • Nouveau régime fiscal (abattement de 30 %) :
    • Abattement fiscal : 30 % de 30 000 € = 9 000 €
    • Revenu imposable : 30 000 € – 9 000 € = 21 000 €
    • Impôt à payer (supposons 30 %) : 30 % de 21 000 € = 6 300 €

=>Propriétaire de résidence secondaire à Nice :

  • Situation actuelle : Loue sa résidence secondaire en période estivale.
  • Revenus locatifs annuels : 20 000 €
  • Ancien régime fiscal (abattement de 71 %) :
    • Abattement fiscal : 71 % de 20 000 € = 14 200 €
    • Revenu imposable : 20 000 € – 14 200 € = 5 800 €
    • Impôt à payer (supposons 30 %) : 30 % de 5 800 € = 1 740 €
  • Nouveau régime fiscal (abattement de 30 %) :
    • Abattement fiscal : 30 % de 20 000 € = 6 000 €
    • Revenu imposable : 20 000 € – 6 000 € = 14 000 €
    • Impôt à payer (supposons 30 %) : 30 % de 14 000 € = 4 200 €

Ces exemples montrent que la nouvelle législation augmente significativement les impôts à payer, réduisant ainsi la rentabilité des locations courte durée.

Études de cas et simulations fiscales

=>Étude de cas 1 : Résidence principale à Paris

  • Propriétaire A : Loue 3 mois par an à 100 €/nuit
    • Ancien régime : 90 jours * 100 € = 9 000 €
      • Abattement de 71 % : 6 390 €
      • Revenu imposable : 9 000 € – 6 390 € = 2 610 €
      • Impôt : 30 % de 2 610 € = 783 €
    • Nouveau régime : 90 jours * 100 € = 9 000 €
      • Abattement de 30 % : 2 700 €
      • Revenu imposable : 9 000 € – 2 700 € = 6 300 €
      • Impôt : 30 % de 6 300 € = 1 890 €

=>Étude de cas 2 : Résidence secondaire à Nice

  • Propriétaire B : Loue 6 mois par an à 80 €/nuit
    • Ancien régime : 180 jours * 80 € = 14 400 €
      • Abattement de 71 % : 10 224 €
      • Revenu imposable : 14 400 € – 10 224 € = 4 176 €
      • Impôt : 30 % de 4 176 € = 1 252,80 €
    • Nouveau régime : 180 jours * 80 € = 14 400 €
      • Abattement de 30 % : 4 320 €
      • Revenu imposable : 14 400 € – 4 320 € = 10 080 €
      • Impôt : 30 % de 10 080 € = 3 024 €

Réactions et perspectives du marché

Location Courte Durée  Réglementation, fiscalité

Réactions des acteurs du marché immobilier et des experts fiscaux

La réduction de l’abattement fiscal a suscité diverses réactions parmi les acteurs du marché immobilier et les experts fiscaux.

De nombreux propriétaires et investisseurs ont exprimé leur mécontentement, arguant que cette mesure réduit considérablement la rentabilité de leurs investissements.

Les experts fiscaux, quant à eux, voient cette réforme comme une nécessité pour rééquilibrer le marché locatif et éviter la spéculation excessive sur les locations courte durée.

Les associations de propriétaires ont également réagi, certaines allant jusqu’à envisager des recours juridiques contre la réduction de l’abattement, estimant que cela pénalise injustement les petits propriétaires qui dépendent des revenus de location pour compléter leurs revenus.

Conséquences pour le marché des locations meublées touristiques

Les conséquences potentielles de cette réforme pour le marché des locations meublées touristiques sont variées :

  1. Réduction de l’offre de locations courte durée : Les propriétaires pourraient être découragés de louer leurs biens en courte durée, préférant opter pour des baux plus longs pour bénéficier d’une stabilité fiscale et financière.
  2. Augmentation des prix des locations courte durée : Pour compenser l’augmentation des charges fiscales, certains propriétaires pourraient augmenter les loyers des locations courte durée, rendant ces options moins accessibles pour les touristes.
  3. Retour des biens sur le marché locatif traditionnel : Un nombre croissant de biens actuellement loués en courte durée pourrait être remis sur le marché locatif traditionnel, contribuant ainsi à augmenter l’offre de logements disponibles pour les résidents permanents.

Perspectives à long terme pour les propriétaires Airbnb

À long terme, les propriétaires Airbnb devront s’adapter à ce nouveau cadre fiscal en révisant leurs stratégies de location.

Voici quelques perspectives :

  1. Diversification des stratégies locatives : Les propriétaires pourraient diversifier leurs stratégies en combinant locations courte et longue durée pour maximiser leurs revenus tout en minimisant les impacts fiscaux.
  2. Investissements dans des améliorations : Pour justifier des loyers plus élevés et attirer des locataires à long terme, les propriétaires pourraient investir dans des améliorations et des rénovations de leurs biens.
  3. Optimisation fiscale : Les propriétaires devront peut-être faire appel à des conseillers fiscaux pour optimiser leur situation et tirer le meilleur parti des déductions fiscales disponibles dans le cadre de la location longue durée.

Conseils pour s’adapter à la nouvelle fiscalité Airbnb

fiscalité Airbnb

Pour les propriétaires impactés par la réduction de l’abattement fiscal, il est essentiel de s’adapter rapidement à la nouvelle législation afin de minimiser les conséquences financières.

Voici quelques conseils pratiques :

  1. Revoir votre modèle de location : Évaluez la rentabilité de vos locations courte durée sous le nouveau régime fiscal. Si la rentabilité est significativement réduite, il peut être judicieux de considérer d’autres options de location.
  2. Mettre à jour votre dossier fiscal : Assurez-vous que tous vos documents fiscaux sont à jour et conformes aux nouvelles régulations. Consultez un expert fiscal pour vérifier que vous tirez parti de toutes les déductions et crédits disponibles.
  3. Optimiser les revenus locatifs : Pour compenser l’augmentation de la charge fiscale, envisagez d’améliorer la qualité de votre bien pour justifier des loyers plus élevés. Investir dans des rénovations peut attirer des locataires prêts à payer plus cher.

Stratégies pour optimiser la fiscalité de vos revenus locatifs

Même avec la réduction de l’abattement fiscal, il existe des stratégies pour optimiser la fiscalité de vos revenus locatifs :

  1. Utilisation des dispositifs de défiscalisation : Renseignez-vous sur les dispositifs fiscaux disponibles pour les propriétaires, tels que le dispositif Censi-Bouvard ou la loi Pinel pour les locations meublées non professionnelles (LMNP). Ces dispositifs peuvent offrir des avantages fiscaux intéressants.
  2. Déduction des charges : Maximisez la déduction des charges liées à la location de votre bien. Cela inclut les frais de gestion, les intérêts d’emprunt, les travaux d’entretien et les assurances.
  3. Classement en meublé de tourisme : Envisagez de classer votre bien en meublé de tourisme. Les meublés de tourisme classés peuvent bénéficier d’un abattement fiscal plus avantageux (50 % au lieu de 30 % pour les locations non classées).

Options alternatives pour les propriétaires

Si la location courte durée devient moins attractive financièrement, explorez ces options alternatives :

  1. Location longue durée : Passer à la location longue durée peut offrir une stabilité financière et une gestion plus simple. Les baux de longue durée assurent un revenu régulier et sont moins sensibles aux fluctuations saisonnières.
  2. Location meublée de tourisme classée : Obtenir un classement officiel pour votre location meublée de tourisme peut permettre de bénéficier d’un abattement fiscal plus avantageux (50 %). Le classement peut également attirer davantage de locataires, car il garantit un certain niveau de confort et de services.
  3. Cohabitation locative : Si vous vivez dans votre résidence principale, envisagez la cohabitation locative (chambres chez l’habitant). Cela peut offrir une source de revenus supplémentaire tout en bénéficiant d’avantages fiscaux spécifiques.
  4. Colocation : La colocation est une alternative intéressante, surtout dans les grandes villes où la demande est forte. La colocation permet de louer plusieurs chambres à des tarifs compétitifs, augmentant ainsi le rendement global de la propriété.

Pascaline, propriétaire d’une résidence secondaire à Marseille, décrit les ajustements qu’elle a faits face à la nouvelle législation:

« Pour faire face à l’augmentation des impôts, j’ai décidé de proposer des cohabitations locatives dans ma résidence principale, ce qui m’a permis de diversifier mes sources de revenus tout en bénéficiant d’avantages fiscaux spécifiques. »


Conclusion

En résumé, la location courte durée, bien que lucrative, est soumise à des régulations fiscales strictes qui évoluent régulièrement.

La réduction de l’abattement fiscal de 71 % à 30 % pour les meublés non classés en 2024 a un impact significatif sur les impôts des propriétaires, rendant essentielle l’optimisation de leurs stratégies fiscales et locatives.

Les propriétaires doivent également se conformer à des obligations de déclaration et de taxe de séjour.

Pour naviguer dans ce cadre législatif changeant, il est crucial de rester informé des évolutions législatives et fiscales.

En optimisant la gestion de leurs biens et en explorant des options alternatives comme la location longue durée ou le classement en meublé de tourisme, les propriétaires peuvent continuer à maximiser leurs revenus locatifs.

N’hésitez pas à laisser vos commentaires ou à poser des questions pour en savoir plus sur la gestion et l’optimisation de vos locations. Votre feedback est précieux pour améliorer et adapter nos conseils à vos besoins spécifiques.


Pour vous aider, vous pouvez compléter le formulaire ci-dessous pour qu’un des comptables que nous avons sélectionné vous rappelle:

Pour tout savoir sur la fiscalité de la location courte durée, voici le guide complet :



J’espère que vous appréciez la lecture de cet article.

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Qu'est-ce que l'abattement fiscal Airbnb ?

 L’abattement fiscal Airbnb permet aux propriétaires de réduire la base imposable de leurs revenus locatifs issus de locations meublées. Actuellement, cet abattement est de 71% pour les meublés de tourisme classés et de 50% pour les meublés non classés. Cependant, une nouvelle législation prévoit de réduire cet abattement à 30% pour les meublés non classés à partir de 2024​ 

Quel est le taux d'imposition pour les revenus Airbnb ?

es revenus Airbnb sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Par exemple, pour un revenu locatif de 15 000 €, l’imposition inclura un prélèvement social de 17.2% et un taux d’imposition sur le revenu qui dépend de la tranche marginale du contribuable

Comment déclarer les revenus Airbnb en 2024 ?

Pour déclarer les revenus Airbnb, il faut les indiquer dans la case 5ND de la déclaration complémentaire 2042C. Même les revenus inférieurs à 305 € doivent être déclarés, bien que l’impôt ne soit pas dû en deçà de ce montant grâce à l’abattement minimum​

Comment ne pas payer d'impôt sur les revenus Airbnb ?

Les revenus locatifs de la résidence principale sont exonérés d’impôt si les loyers perçus n’excèdent pas 760 € par an. Au-delà de ce seuil, les revenus sont soumis à l’impôt après abattement​ 

Quelles sont les nouvelles règles fiscales pour les locations Airbnb en 2024 ?

La loi de finances pour 2024 prévoit de réduire l’abattement fiscal des meublés de tourisme non classés de 50% à 30% et de baisser le plafond de revenus à 15 000 € par an. Les meublés classés bénéficient toujours d’un abattement de 71% jusqu’à 188 700 € de revenus locatifs​

Comment calculer l'impôt sur les revenus Airbnb ?

Pour calculer l’impôt sur les revenus Airbnb, il faut appliquer l’abattement fiscal au revenu brut. Par exemple, un propriétaire ayant perçu 20 000 € avec un abattement de 50% verra sa base imposable réduite à 10 000 €, sur laquelle seront appliqués l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux​.

Quels sont les régimes fiscaux applicables aux locations Airbnb ?

Les propriétaires peuvent opter pour le régime micro-BIC ou le régime réel. Le régime micro-BIC permet un abattement forfaitaire (50% ou 71% selon la classification du meublé), tandis que le régime réel permet de déduire toutes les charges et l’amortissement du bien​​.

Quelles sont les taxes sur les revenus Airbnb ?

En plus de l’impôt sur le revenu, les revenus Airbnb sont soumis à la CSG et aux autres prélèvements sociaux au taux de 17.2%. De plus, la taxe de séjour est collectée par Airbnb et versée aux municipalités locales

Quelle est la nouvelle loi anti-Airbnb ?

La loi « anti-Airbnb » vise à réduire les avantages fiscaux des locations meublées touristiques pour encourager la mise sur le marché de logements longue durée. Elle abaisse l’abattement fiscal de 71% à 30% pour les meublés non classés à partir de 2024.

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Pierre est ingénieur agronome spécialisé dans l'aménagement du territoire (INA ENSA A), et urbaniste. Investisseur immobilier dans la location meublée courte et longue durée, il est passionné pour aider les propriétaires au quotidien. Il est l'auteur du Best Seller "Airbnb Master : les 200 secrets des nouveaux millionnaires de la location courte durée" et collabore avec de nombreux médias (Capital de M6, Le Monde, Le Parisien, Le Petit Futé...) Surtout, Pierre est à votre disposition pour échanger sur vos difficultés, laissez un commentaire !

  1. Bonjour,

    Nous avons acheté un bien immobilier à Paris ayant la commercialité. Il nous faut cependant effectuer un changement d’usage en meublé professionnel.
    Savez vous quels documents faut il produire ? Quels plans sont nécessaires , le cerfa 13404 est assez confus.
    Par ailleurs, il semblerait que l’urbanisme ait durci les régles. Les changements d’usage en meublés professionnels sont parfois refusés sans motivation réélle et cela malgré la commercialité du bien.
    A vous lire

    1. Bonjour Caroline
      merci pour le message et pour votre intérêt !
      la ville de paris est dans l’idéologie et n’est en aucun cas rationnelle…

  2. Bonjour,

    Nous avons acheté un bien immobilier à Paris ayant la commercialité. Il nous faut cependant effectuer un changement d’usage en meublé professionnel.
    Savez vous quels documents faut il produire ? Quels plans sont nécessaires , le cerfa 13404 est assez confus.
    Par ailleurs, il semblerait que l’urbanisme ait durci les régles. Les changements d’usage en meublés professionnels sont parfois refusés sans motivation réélle et cela malgré la commercialité du bien.
    A vous lire

  3. Bonjour. …. Quelle est ma solution si je suis totalement rebuté par les démarches à effectuer : Demande de Changement d’Usage, obtention d’un SIRET, obtention d’un Numéro d’Agrément … Pour info : j’ai 78 ans et je suis à Marseille, dont la municipalité n’est pas des plus conciliantes vis-à-vis des candidats-loueurs en Meublé de Tourisme … ???

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