Louer résidence secondaire

Louer sa résidence secondaire sur Airbnb peut transformer votre bien en une source de revenus attractive, tout en bénéficiant de l’essor des locations saisonnières.


Pour louer une résidence secondaire sur Airbnb, il faut déclarer le bien en mairie et obtenir un numéro d’enregistrement selon l’article L.324-1-1 du Code du tourisme. En zones tendues, un changement d’usage est requis pour protéger le marché résidentiel local d’après l’article L.631-7 du Code de la construction et de l’habitation.



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Qu’est-ce qu’une résidence secondaire selon la loi française ?

Louer résidence secondaire


Une résidence secondaire est un logement occupé de façon non permanente, souvent pour les vacances. Elle ne bénéficie pas des avantages fiscaux d’une résidence principale et peut être soumise à une surtaxe d’habitation. En droit fiscal, un bien utilisé moins de huit mois par an est considéré comme secondaire.


Quelle est la définition légale d’une résidence secondaire ?

Une résidence secondaire Airbnb est un logement utilisé de manière occasionnelle, souvent pour les vacances ou des séjours temporaires

La résidence secondaire ne bénéficie pas des mêmes avantages fiscaux que la résidence principale.

Elle est notamment soumise à des taxes supplémentaires, comme la surtaxe d’habitation dans certaines communes.

À noter que la durée de séjour est un critère important : un bien utilisé moins de quatre mois dans l’année est typiquement considéré comme résidence secondaire par les autorités fiscales, même si son propriétaire peut y résider plusieurs fois dans l’année selon l’article 141 du Code général des impôts.

Les lois de location, comme celles qui s’appliquent aux plateformes de type Airbnb, distinguent également la résidence secondaire.

À titre d’exemple, alors que la location d’une résidence principale est limitée à 120 jours par an pour des séjours de courte durée, une résidence secondaire peut être louée sans limitation de durée, sous réserve de respecter certaines démarches administratives et réglementaires.

Quelle est la différence entre résidence principale et résidence secondaire ?

Une Résidence principale

Comme mentionné, il s’agit du domicile habituel du propriétaire ou locataire, où il réside de façon continue ou habituelle (au moins huit mois par an).

Les avantages fiscaux sont plus importants pour une résidence principale, comme l’exonération de la surtaxe d’habitation et une imposition réduite sur certains gains.

La location de la résidence principale est limitée à 120 jours par an d’après l’article L.324-1-1 du Code du tourisme, sauf si un bail meublé classique ou un bail mobilité est mis en place.

Une Résidence secondaire

Une résidence secondaire est un logement occupé de façon temporaire, comme pour des vacances.

Ce type de bien ne bénéficie pas des mêmes réductions fiscales que la résidence principale et peut être soumis à une taxe d’habitation majorée dans certaines communes, visant à augmenter le taux d’occupation à temps plein dans des zones à forte tension immobilière.

La location saisonnière de la résidence secondaire n’est pas soumise à la limite de 120 jours par an, mais elle est soumise à des réglementations spécifiques, notamment une déclaration en mairie et, dans certains cas, un changement d’usage en zone tendue.

Peut-on avoir plusieurs résidences secondaires ?

Oui, il est tout à fait possible de posséder plusieurs résidences secondaires en France.

Contrairement à la résidence principale, dont le statut est unique et exclusif pour chaque foyer fiscal, aucune limite légale n’encadre le nombre de résidences secondaires qu’un particulier peut détenir.

Chaque logement qui n’est pas occupé au moins huit mois par an à titre habituel est considéré fiscalement comme résidence secondaire, qu’il soit utilisé pour les vacances, inoccupé, ou destiné à la location saisonnière.

Toutefois, chaque bien est alors soumis aux taxes propres aux résidences secondaires :

  • surtaxe d’habitation éventuelle
  • taxe foncière
  • fiscalité sur les revenus locatifs
  • imposition sur les plus-values en cas de revente


Ai-je le droit de louer ma résidence secondaire sur Airbnb ?

Louer résidence secondaire


Quelles sont les démarches obligatoires en mairie ?

Pour louer une résidence secondaire Airbnb, il est essentiel de se conformer aux exigences de déclaration en mairie, afin de garantir la conformité.

Cette déclaration est obligatoire dans presque toutes les communes en France conformément à l’article L.324-1-1 du Code du tourisme, en particulier celles où la pression sur le marché immobilier est élevée.

Le but est de contrôler l’utilisation des logements pour éviter une réduction excessive de l’offre de logements disponibles pour les résidents permanents.

Faut-il un numéro d’enregistrement pour louer en courte durée ?

La procédure peut varier légèrement en fonction de la taille de la commune :

  • Dans les grandes villes et certaines zones touristiques:

La mairie demande au propriétaire de remplir une déclaration en ligne et de fournir un numéro d’enregistrement.

Ce numéro, une fois délivré, doit être mentionné dans toutes les annonces publiées sur les plateformes de location.


Cette exigence permet de surveiller le respect des réglementations locales et de la durée des locations.

  • Dans les petites communes

La procédure reste similaire, mais certaines peuvent permettre des démarches administratives plus souples.

Cependant, même dans ces zones, il est essentiel de déclarer l’intention de mettre un bien en location de courte durée.

Lisez également : Réglementation Airbnb ville par ville (France et monde)

Quand le changement d’usage est-il obligatoire ?

Dans les grandes villes et zones dites « tendues », définies par une forte demande en logement résidentiel, la législation impose des règles supplémentaires pour limiter l’impact des locations saisonnières sur le marché immobilier local.

Selon l’article L.631-7 du Code de la construction et de l’habitation, les résidences secondaires qui sont louées pour des courtes durées peuvent nécessiter un changement d’usage, qui transforme le logement de résidence en usage commercial.

Les principales dispositions sont les suivantes :

  • Changement d’usage obligatoire dans les villes de plus de 200 000 habitants et certaines zones tendues, comme Paris, Lyon, Bordeaux, et les communes des départements limitrophes de Paris (petite couronne).
  • Le propriétaire doit faire une demande en mairie pour obtenir une autorisation de changement d’usage, permettant d’utiliser le bien comme un meublé de tourisme.

Dans certaines villes, l’autorisation peut être assortie d’une obligation de compensation :

Ce principe impose au propriétaire de racheter des mètres carrés d’espace à usage commercial (par exemple, un local commercial) et de les transformer en espace résidentiel.

Cette règle vise à maintenir l’équilibre entre logements disponibles pour les habitants permanents et ceux dédiés aux locations saisonnières.

La compensation est appliquée principalement dans les zones très tendues comme Paris et Bordeaux.

Olivia G., membre du Club VIP de Eldorado Immobilier et avocate spécialisée en droit immobilier partage : « Dans des villes à forte régulation comme Paris, louer une résidence secondaire implique souvent de transformer son usage en usage commercial, ce qui peut aussi exiger une compensation immobilière pour limiter l’impact sur le marché résidentiel local »



Quelles étapes suivre pour louer légalement sa résidence secondaire ?

Pour louer sa résidence secondaire :

  • Vérifier la réglementation locale et les obligations en mairie
  • Obtenir un numéro d’enregistrement et un éventuel changement d’usage
  • Choisir le bon régime fiscal (micro-BIC ou réel)
  • Préparer le logement selon les normes Airbnb
  • Créer une annonce performante
  • Organiser la gestion et l’entretien locatif

Étape 1 : Vérifier la réglementation locale

La première étape pour louer sa résidence secondaire sur Airbnb est de bien comprendre la réglementation locale.

En France, les règles de location saisonnière varient d’une commune à l’autre, notamment en fonction de la taille de la ville et de la pression sur le marché immobilier local.

Il est crucial de se renseigner auprès de la mairie ou sur le site internet de la commune pour connaître les démarches spécifiques notamment :

  • L’obligation de changement d’usage
  • La déclaration spécifique de la location saisonnière

Prendre le temps de vérifier les règles locales évite des complications et assure une mise en location légale et en conformité avec les exigences municipales.

Étape 2 : Faire les démarches en mairie

Une fois la réglementation locale vérifiée, il est souvent nécessaire d’effectuer des démarches administratives en mairie pour obtenir le droit de louer sa résidence secondaire en courte durée, c’est à dire :

La Déclaration en mairie et numéro d’enregistrement

Dans de nombreuses communes, il est obligatoire de faire une déclaration en mairie pour obtenir un numéro d’enregistrement.

Ce numéro doit ensuite être indiqué dans les annonces publiées sur les plateformes, permettant ainsi à la commune de contrôler l’activité locative.

Le changement d’usage dans les grandes villes

Cette demande doit être effectuée auprès de la mairie, et certaines villes imposent une compensation (achat de m² à usage commercial à convertir en usage résidentiel) pour réguler le marché locatif.

Cette étape est cruciale pour éviter les sanctions : la non-déclaration ou l’absence de changement d’usage peut entraîner des amendes allant jusqu’à 50 000 € dans les zones à forte régulation.

Étape 3 : Choisir son régime fiscal

Louer une résidence secondaire génère des revenus locatifs qui doivent être déclarés aux impôts.

Il est important de bien comprendre les obligations fiscales pour éviter les erreurs et respecter la législation :

Inscription au répertoire SIRENE pour Loueurs

Si les revenus locatifs sont importants ou si l’activité locative est régulière, le propriétaire doit s’inscrire au répertoire SIRENE pour obtenir un numéro SIRET.

Cette inscription est requise pour les loueurs en meublé non professionnels (LMNP) ayant une activité récurrente.

Déclaration des revenus locatifs BIC

Les revenus générés par la location saisonnière doivent être déclarés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) lors de la déclaration de revenus.

Selon le montant des revenus, le propriétaire peut être éligible au régime micro-BIC (avec abattement forfaitaire de 50 %) ou choisir le régime réel pour déduire les charges réelles.

Cette étape garantit une transparence fiscale et permet d’éviter les redressements en cas de contrôle par l’administration fiscale.

Étape 4 : Préparer le logement selon les normes Airbnb

Pour louer efficacement une résidence secondaire sur Airbnb, le logement doit être aménagé de façon à répondre aux attentes des locataires et aux normes des meublés de tourisme :

Équipements essentiels pour la location

Le logement doit être meublé et équipé pour être immédiatement utilisable par les voyageurs.

Les éléments indispensables incluent :


Normes de sécurité pour la location

Il est essentiel d’installer un détecteur de fumée et, idéalement, un extincteur pour respecter les obligations de sécurité.

Assurer le confort et la propreté du bien

Pour obtenir de bonnes appréciations et fidéliser les locataires, il est recommandé de veiller à la propreté irréprochable du logement et de fournir des équipements supplémentaires, comme :

Une bonne préparation du logement assure une expérience positive pour les locataires et contribue à des commentaires favorables, renforçant ainsi la réputation de votre bien locatif.

Étape 5 : Créer une annonce performante

Une annonce bien rédigée et attrayante est cruciale pour attirer des locataires potentiels.

Voici quelques conseils pour optimiser votre annonce sur Airbnb :

  • Photos de qualité pour attirer des voyageurs : Utilisez des photos professionnelles pour présenter le logement sous son meilleur jour. Assurez-vous que chaque pièce est bien éclairée et montre des espaces propres et bien rangés.
  • Rédiger une description attirante et complète : La description doit être complète et détaillée, en mettant en avant les points forts du logement (proximité des attractions, vue, équipements). Rédigez un texte clair et engageant pour donner envie aux visiteurs de réserver.
  • Définir une tarification compétitive : Analysez les prix des logements similaires dans la région pour définir un tarif attractif et compétitif. Utiliser une tarification dynamique peut aussi être une option pour maximiser les revenus en fonction de la saison et de la demande locale.

Étape 6 : Gérer les réservations et l’entretien

La gestion des réservations et des aspects logistiques de la location saisonnière demande de l’organisation.

Voici les éléments à prévoir pour assurer une location fluide :

Accueil et remise des Clés

Si vous n’êtes pas disponible pour accueillir les locataires, il peut être judicieux de faire appel à une conciergerie ou à un service de co-hébergement.

Ces services se chargent de la remise des clés, de l’accueil et de la présentation du logement.

Ménage et entretien : Normes de Qualité

Entre chaque location, un ménage rigoureux est nécessaire pour garantir la propreté du logement.

Une équipe de nettoyage professionnelle peut être envisagée pour assurer une qualité de service constante.

Gestion des avis et communication avec les locataires

Répondre aux messages des locataires avant, pendant, et après le séjour montre un bon service client.

Encourager les locataires satisfaits à laisser un avis positif aide à renforcer la visibilité de l’annonce sur Airbnb.

D’après les données Airbnb, maintenir un taux de réponse élevé et recueillir des avis positifs peut augmenter de 63 % la visibilité de votre annonce et améliorer les chances de réservation, surtout dans des zones concurrentielles.



Quelle fiscalité s’applique à la location d’une résidence secondaire ?

Louer résidence secondaire

Quelle est la différence entre régime micro-BIC et régime réel ?

Lorsque vous louez votre résidence secondaire en tant que location meublée, les revenus de location Airbnb type résidence secondaire sont imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC)

Deux régimes fiscaux principaux existent pour ces revenus :

Régime micro-BIC pour loueurs meublés

Le régime micro-BIC s’applique automatiquement si les revenus locatifs annuels n’excèdent pas 77 700 € selon l’article 50-0 du Code général des impôts.

Les propriétaires bénéficient d’un abattement forfaitaire de 50% sur les revenus locatifs pour compenser les charges liées à la location, sans avoir besoin de les justifier.

Seule la moitié des revenus locatifs nets est donc imposée.

Exemple : Si un propriétaire perçoit 20 000 € de revenus locatifs annuels, l’abattement de 50 % réduit la base imposable à 10 000 €. Ce montant sera ensuite intégré dans la déclaration de revenus annuels pour déterminer l’impôt final.

Régime réel : Avantages et exigences

Ce régime est obligatoire pour les propriétaires dont les revenus locatifs dépassent 77 700 € par an, mais il peut également être choisi volontairement par ceux qui gagnent moins, si cela est plus avantageux.

Le régime réel permet de déduire les charges réelles liées à la location (intérêts d’emprunt, frais de conciergerie, maintenance, assurances, taxes, etc.) des revenus locatifs, ce qui peut réduire considérablement la base imposable.

Exemple : Si un propriétaire perçoit 25 000 € de revenus locatifs annuels et engage 15 000 € de charges liées à la gestion et à l’entretien de la résidence, il pourra déduire ces frais, ce qui réduit la base imposable à 10 000 €.

Le choix entre le régime micro-BIC et le régime réel dépend donc des charges réelles engagées par le propriétaire.

Si celles-ci sont inférieures à 50 % des revenus locatifs, le micro-BIC est souvent plus avantageux ; en revanche, si elles excèdent ce seuil, le régime réel peut permettre une imposition plus faible.

Quentin P., lecteur fidèle de Eldorado Immobilier et expert-comptable en fiscalité immobilière explique : « Pour un propriétaire qui engage des frais importants, le régime réel permet souvent de mieux optimiser la fiscalité en déduisant les charges réelles, tandis que le micro-BIC simplifie la gestion comptable pour des frais moindres »

À partir de quel montant paie-t-on des cotisations sociales ?

Les cotisations sociales dépendent des revenus locatifs annuels de la résidence secondaire.

Le seuil pour le paiement des cotisations est fixé à 23 000 € par an.

Moins de 23 000 € : Des cotisations sociales réduites

Si les revenus locatifs bruts sont inférieurs à ce montant, le propriétaire est considéré comme un loueur en meublé non professionnel (LMNP) et n’est pas redevable de cotisations sociales.

Plus de 23 000 € : Des cotisations sociales pleines

Si les revenus locatifs dépassent 23 000 € par an et représentent plus de la moitié des revenus totaux du foyer, le propriétaire est considéré comme un loueur en meublé professionnel (LMP) et doit s’acquitter des cotisations sociales.

Le taux de cotisations applicable s’élève généralement à 17,2 % des revenus locatifs imposables.

Les cotisations sociales peuvent donc significativement impacter les revenus nets pour les propriétaires générant des revenus locatifs élevés.

Pour les propriétaires en LMP, les charges sont déductibles de la base imposable, et ils bénéficient de certaines exonérations fiscales et sociales si le bien est classé meublé de tourisme.

Quelles autres obligations fiscales faut-il prendre en compte ?

La taxe de séjour est une autre obligation fiscale à prendre en compte pour les propriétaires qui louent une résidence secondaire en tant que meublé de tourisme.

Elle est due par les voyageurs et collectée par le propriétaire pour être reversée à la commune.

La taxe est calculée en fonction du type de logement et de sa catégorie de classement.

Collecte et déclaration de la taxe de séjour

Dans les villes où la taxe de séjour est perçue au réel, les plateformes de location comme Airbnb collectent automatiquement cette taxe et la reversent à la mairie, simplifiant ainsi la tâche pour le propriétaire.

Dans les communes sans collecte automatisée, le propriétaire est responsable de la collecte de la taxe de séjour auprès des voyageurs et de sa déclaration à la mairie.

Calcul de la taxe de séjour pour loueurs

Le montant de la taxe de séjour varie en fonction de la catégorie du logement (nombre d’étoiles du classement) et de la localisation géographique.

Le montant peut être consulté en ligne pour chaque commune.

Exemple :

Pour un logement classé 3 étoiles en zone touristique, la taxe peut s’élever à environ 1,50 € par nuitée et par voyageur.

La CFE s’applique-t-elle à ma location saisonnière ?

Les propriétaires doivent également déclarer les revenus locatifs dans leur déclaration annuelle de revenus et, le cas échéant, régler la cotisation foncière des entreprises (CFE) si l’activité locative est considérée comme régulière et commerciale d’après l’article 1447 du Code général des impôts.



Comment optimiser la rentabilité de ma résidence secondaire en location courte durée ?

Louer résidence secondaire

Quels sont les meilleurs emplacements pour maximiser les revenus ?

Quelle que soit votre situation fiscale, un certain nombre de variables influent sur le montant des revenus que vous pouvez tirer d’une location saisonnière, la principale est la situation géographique.

Votre bien locatif se trouve-t-il dans une destination populaire ou à proximité, comme une communauté de plage ou une station de ski ?

Si c’est le cas, vous générerez probablement une somme d’argent généreuse grâce à la location.

Un bon emplacement à proximité d’une zone attractive pour les vacances et ouverte toute l’année ou près d’un grand aéroport aura le plus grand impact sur vos revenus.

Dans tout les cas une location saisonnière nécessite plus d’études de marché qu’un investissement immobilier classique.

À titre d’exemple, à Marseille, un taux d’occupation moyen de 67 % avec un tarif de 95 € par nuit génère un revenu annuel compétitif.

Ce type de rendement est courant dans les grandes villes et les destinations touristiques

Comment estimer le revenu locatif d’un bien secondaire ?

Les taux d’occupation des locations peuvent être très variables.

Exemple :

Un bien en location dans une grande ville peut créer une demande plus importante qu’une propriété en location dans un endroit hautement saisonnier comme en bord de mer ou à la plage.

Pour évaluer les taux d’occupation dans une région particulière, consultez les agents immobiliers locaux ou consultez les calendriers de disponibilité sur les sites de réservation des locations dans la région.

Ou, mieux encore, demandez l’avis d’un service de conciergerie qui s’occupe de gérer des locations saisonnières.

Pour réduire le nombre de périodes vacantes, il est important de louer régulièrement votre bien pendant la haute saison chargée, avec le moins de périodes non réservées entre chaque réservation

Pour y parvenir, vous devrez jongler avec certains défis logistiques.

Par exemple, si un locataire part le matin un dimanche et qu’un autre locataire arrive l’après-midi, vous devez vous assurer que le ménage soit fait entre le départ du premier et l’arrivée du second.

Nous aborderons ce sujet en détails dans ces articles :

Comment limiter les vacances locatives ?

La meilleure façon de maximiser votre taux occupation et d’éviter les vacances locatives est de bien évaluer la valeur locative votre propriété.

De nombreux propriétaires sont confrontés à ce problème et n’y pensent pas toujours de la bonne manière.

Nous entendons constamment dire que les hôtes ne veulent pas que le prix de leur bien soit trop bas parce qu’elle n’attire pas le bon type de locataires, ou que si la propriété est trop louée, elle s’use davantage.

Mais ce que de nombreux propriétaires ne réalisent pas, c’est qu’en augmentant le prix, ils attirent le genre de locataires qu’ils essaient en fait d’éviter.

Pensez par exemple à une propriété de trois chambres à coucher avec quatre lits.

Si vous fixez le prix de location cette propriété à 2 500€ par semaine, cela revient à 357€ par nuit.

La plupart des familles de quatre personnes n’ont pas les moyens de s’offrir cette propriété.

Cependant, c’est tout à fait possible pour quatre jeunes adultes à hauteur de 100€ par nuit chacun.

Avec une bonne stratégie marketing et de tarification, une location saisonnière peut attirer des réservations supplémentaires et éviter les trous dans le calendrier.

En général cela représente chez la plupart des propriétaires entre 10 et 14 nuitées vacances par mois, entre des séjours plus longs.

Cela pourrait générer ainsi 12 000 à 22 000 € de revenus annuels supplémentaires.

Même si vous deviez nettoyer votre propriété en profondeur plus souvent ou acheter de nouvelles casseroles plus tôt, les revenus que vous en tirerez compenseront largement les coûts de l’usure supplémentaire.

Par conséquent, lorsque vous fixez le prix de votre propriété, vous pouvez envisager de le fixer légèrement en dessous de celui des propriétés concurrentes afin qu’elle soit louée plus fréquemment.

Mais en restant à un tarif suffisamment élevé pour garantir une rentabilité locative haute.

Pour concurrencer les locations saisonnières similaires dans votre région, vous devrez tenir compte de facteurs tels que

  • les équipements et aménagement extérieurs,
  • l’accès aux transports,
  • la proximité des attractions touristiques
  • et la sécurité du quartier

La propreté est également un autre facteur qui peut affecter le potentiel de revenus de votre location saisonnière.

Les voyageurs ne manqueront jamais de parler de la propreté de votre logement, surtout s’il est malpropre, dans leur commentaire après leur séjour.

Marc K., lecteur assidu de Eldorado Immobilier et expert en gestion locativ, conseille : « Pour maximiser la rentabilité de votre bien en période vacante, il est crucial de définir un tarif adapté aux variations de la demande locale. Une tarification bien ciblée peut garantir un taux d’occupation optimal, même pendant les périodes de basse saison »



Quel outil utiliser pour calculer les revenus locatifs potentiels de votre résidence secondaire ?

Déterminer le montant des revenus que peut produire votre location n’est pas une science exacte mais nous pouvons vous aider à avoir une idée précise.

Ainsi, le simulateur de rentabilité accessible ci-dessous est calibré pour vous orienter dans la bonne direction.

Utilisez ce simulateur pour estimer précisément vos revenus locatifs en fonction du nombre de nuits réservées et du tarif moyen pratiqué.

Cet outil vous permettra d’anticiper les coûts et de définir votre stratégie de location


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FAQ :

Est-il possible de louer une résidence secondaire sur Airbnb ?

Oui, louer une résidence secondaire sur Airbnb est permis en respectant certaines démarches administratives, notamment la déclaration en mairie et aux impôts, pour une mise en conformité avec la réglementation des meublés de tourisme.

Quelles sont les démarches pour louer une résidence secondaire ?

Pour louer une résidence secondaire, il est nécessaire de faire une déclaration auprès de la mairie et, dans certaines grandes villes, d'obtenir un numéro d'enregistrement. Les revenus locatifs doivent être déclarés et la taxe de séjour collectée.

Comment déclarer les revenus locatifs d’une résidence secondaire ?

Les revenus locatifs issus d’une résidence secondaire doivent être déclarés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour une location meublée. Si le logement est loué vide, ils entrent dans la catégorie des revenus fonciers.

Quelles sont les obligations fiscales pour louer sa résidence secondaire ?

En plus de déclarer les revenus, le propriétaire doit collecter la taxe de séjour pour les locations de courte durée, la reverser à la commune, et, si l’activité devient régulière, s'acquitter de la cotisation foncière des entreprises (CFE).

Peut-on louer une résidence secondaire plus de 120 jours par an ?

Oui, une résidence secondaire peut être louée au-delà de 120 jours par an, contrairement à une résidence principale, à condition de respecter les obligations légales et fiscales en vigueur pour les locations saisonnières.

Faut-il des autorisations pour louer une résidence secondaire sur Airbnb en zone tendue ?

Dans les zones tendues et les grandes villes, un changement d’usage peut être requis pour louer une résidence secondaire, ainsi qu'une éventuelle compensation en fonction des règles locales.

La location d'une résidence secondaire est-elle soumise à la taxe d’habitation ?

Oui, la taxe d’habitation s’applique aux résidences secondaires, même après la réforme qui l’a supprimée pour les résidences principales, sauf dans certains cas de location de longue durée.

Quel type de logement est considéré comme résidence secondaire ?

Une résidence secondaire est un logement occupé occasionnellement, à l’inverse de la résidence principale. Elle inclut les maisons de vacances et les logements utilisés pour de courtes périodes.

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Pierre est ingénieur agronome spécialisé dans l'aménagement du territoire (INA ENSA A), et urbaniste. Investisseur immobilier dans la location meublée courte et longue durée, il est passionné pour aider les propriétaires au quotidien. Il est l'auteur du Best Seller "Airbnb Master : les 200 secrets des nouveaux millionnaires de la location courte durée" et collabore avec de nombreux médias (Capital de M6, Le Monde, Le Parisien, Le Petit Futé...) Surtout, Pierre est à votre disposition pour échanger sur vos difficultés, laissez un commentaire !

  1. Bonjour Pierre,
    Article toujours très dense et super important, comme d’habitude ; merci encore !
    J’ai noté le petit paragraphe, presque subliminal « Par exemple, si vous occupez votre location de vacances pendant une certaine partie de l’année – soit 10 % des jours où vous la louez à un prix “juste”, soit plus de 14 jours au total, selon le plus élevé des deux montants – vous perdez alors une grande partie des avantages fiscaux liés à la possession d’investissement locatif loué en meublé. »
    A quelle règle ou article de loi fiscal… fais-tu allusion pour mieux comprendre cette restriction ?
    Joyeuses fêtes de fin d’année, et meilleurs vœux 2021 !

    1. Bonjour Yannick
      ce que j’entendais par là c’est que vous allez payer un loyer à vous même et être imposé dessus
      les effets de seuils peuvent etre remarquablement néfastes 🙂
      A très vite !

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